Alors que le 10ème congrès électif de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) se profile pour ce mois de septembre, une absence notable suscite des inquiétudes au sein de l’Association CongolaisedesFemmesJournalistesdelaPresseÉcrite(ACOFEPE). Jusqu’à la dernière nouvelle, aucune candidature féminine a été enregistrée au secrétariat général de l’Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC) à la présidence de cette structure des professionnels des médias. Ce constat soulève la question du leadership féminin au sein de la presse congolaise.
Est-ce un manque d’ambition ou un reflet des obstacles persistants pour les femmes dans ce domaine ?
Malgré la présence active de plusieurs associations féminines telles que l’ACOFEPE, l’AFEM, et l’UCOFEM, aucune femme n’a osé se mesurer aux candidats masculins pour briguer la présidence de l’UNPC.
Cette situation contraste avec l’exemple inspirant de Chantal Kanyimbo, qui a marqué les esprits par sa compétence et son leadership à la tête de cette organisation de professionnels des médias, portant fièrement le flambeau de l’UNPC dans le passé.
Par ailleurs, ce 10ème congrès s’annonce déjà comme crucial pour l’avenir de cette structure. Cependant, l’absence de candidates féminines à la présidence interroge sur la représentativité et la place des femmes dans les instances décisionnelles de la presse congolaise.
Rodanyme Robergison Lulengô