À l’approche de la tenue du10ème congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) prévu en septembre, plusieurs interrogations émergent quant aux sujets que les congressistes aborderont lors de cet événement, notamment la question du plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés en RDC entre 1994 et 2021.
Cette initiative importante est portée par l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), le groupe de presse la Référence Plus et les organisations professionnelles des médias congolais, car cette cause est essentielle et très bénéfique pour tous les professionnels des médias.
Le 10ème congrès de l’UNPC offre une opportunité cruciale pour attirer l’attention sur cette cause.
Le rôle du nouveau président de l’UNPC, qui sera élu, devrait inclure parmi ses priorités cette démarche, dans l’intérêt de la presse congolaise, afin que celle-ci puisse s’exercer en toute liberté.Il sera déterminant pour l’avenir de ce dossier que le nouveau porte-étendard de la presse congolaise s’engage à porter ce plaidoyer.
Cela pourrait renforcer les efforts pour obtenir une reconnaissance officielle et un hommage national aux journalistes assassinés, ainsi que pour promouvoir des mesures de protection accrues pour les journalistes en exercice.
Par ailleurs, ce 10ème congrès est attendu comme un événement qui remettra les pendules à l’heure et apportera des solutions aux problèmes qui touchent particulièrement les journalistes.
Cependant, l’ACOFEPE devra probablement travailler en étroite collaboration avec le nouveau président pour s’assurer que ce dossier reste une priorité sur l’agenda de l’UNPC et dans les discussions publiques.
Lulengo Rodanyme Robergison