Un travailleur d’une entreprise publique ayant requis l’anonymat a, à l’occasion de la célébration de la fête de travail, lundi 1er mai, plaidé pour l’amélioration de l’enveloppe salariale des agents et fonctionnaires de l’État au Kasaï -Oriental.
« Les conditions de travail et de vie des travailleurs congolais laissent à désirer », a-t-il ajouté.
Il a signifié qu’un agent de l’État en province n’a pas de prestige dans son travail, les conditions sont déplorables, la situation sociale et le niveau de salaire est trop inférieur.
Par ailleurs, il a mentionné que le panier de la ménagère est perturbé suite à la dépréciation monétaire et ce qu’il gagne ne facilite plus le besoin de la survie de la maison .
Ainsi, il a invité le gouvernement congolais à lutter contre la précarité et la discrimination des personnes vivant en province.
« Nous touchons des salaires de misère », a-t-il lancé son cri d’alarme.
En outre, la coordonnatrice provinciale de l’union congolaise des femmes des medias (UCOFEM), Mme Noëlla Ruth, Ucofem Kasaï-Oriental a déploré aussi les mauvaises conditions de travail que vivent les hommes et les femmes des médias. Noella Ruth Biatshinyi a profité de l’occasion pour plaider sur la mise en place d’une politique provinciale pouvant favoriser un bon climat de travail.
Elle a encouragé les initiatives portant sur la création d’emploi pour les chômeurs et le respect des clauses de contrat entre l’employeur et l’employé.
Mariam Kabedi
