Le groupe de plaidoyer Voix et Leadership des Femmes mis en place par » Afia Mama » a mobilisé mercredi 15 avril 2022 plusieurs organisations de la société civile et différentes ligues des femmes issues des partis politiques de l’opposition et de la majorité pour mener un plaidoyer commun sur la réforme de la loi électorale qui doit être en conformité avec l’article 14 de la Constitution sur le principe de la parité.
En effet, les leaders de deux commissions de la chambre basse du parlement Genre et Droits de l’homme, ont échangé avec les femmes des organisations de la société civile qui ont plaidé à tout prix pour la révision de la loi électorale dans sa globalité. Mais ces dernières ont concentré leur attention plus sur l’article 13 de cette loi qui freine la participation politique des femmes en République Démocratique du Congo.
Selon Mme Anny Modi, Présidente de Afia Mama asbl, la séance de travail organisée autour des députés nationaux de différentes commissions parlementaires à savoir celle des droits de l’homme, PAJ, Socio-culturelle, Genre, famille et enfants ainsi que le comité des Sages avait pour objectif de plaider pour la prise en compte de la parité dans l’examen de la loi électorale qui doit intégrer une dimension contrainte lors de l’établissement des listes qui seront établis par des partis politiques.
Mme Astrid Tambwe a également évoqué la question sur l’adoption des mécanismes temporaires des discriminations positives.
Pour sa part, la Présidente de la Commission Genre, Famille et Enfants, Christelle VUANGA, a fait remarquer l’importance de ce plaidoyer, qui selon elle, devra aboutir à l’élaboration d’une feuille de route. La députée nationale, élue du district de la FUNA a rassuré de son appui et de ses autres collègues pour la réussite de cette démarche.
Dans sa prise de parole, la Présidente de la commission Genre, Famille et Enfants de l’assemblée nationale, la députée Christelle Vuanga a, à la fin de ces échanges de cette journée de plaidoyer, montré l’importance de ces discussions qui visent l’intégration de la dimension genre dans la loi électorale. Car, a-t-elle poursuivi, « c’est inconcevable d’avoir des femmes majoritairement électrices mais minoritairement éligibles. Il faut apporter une discrimination positive à l’article 13 ».
Le groupe de plaidoyer et les partis politiques avaient également pris part à cette rencontre. Il s’agit AARC; ATD; CNC; ADDI; MSR; MLC; COSCEC; AFDC /A.
Olive NGYKE KANGUNDU