Après 3 jours de formation : Les défenseurs des droits humains appelés à une gestion de communication responsable dans les réseaux sociaux

Après avoir suivi une session de formation Webinaire de trois jours, soit du 08 au 10 Mars dernier, appuyée par le Centre Carter à travers son programme Maison des Droits de l’homme (MDH), une vingtaine des activistes des droits humains ont été appelés à une gestion responsable de la communication dans les réseaux sociaux.

Selon la formatrice Grâce Israëlla KANGUNDU, experte en communication des médias sociaux, cette formation en webinaire concernait essentiellement les membres du réseau de protection des droits humains œuvrant dans six provinces de la RDC (Kinshasa, Haut Katanga, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kasaï -Central et Kasaï Oriental.

A l’en croire, l’objectif de ces assises d’apprentissage était d’améliorer les techniques de communication des organisations membres des réseaux de protection afin de les amener à une publication responsable des informations sur les questions des droits de l’homme dans les réseaux sociaux.

 » Ces informations contribuent aux différents Plaidoyers à soumettre auprès des autorités-administratives pour l’amélioration des droits humains », a indiqué Grâce Israëlla KANGUNDU.

Au cours de ces assises, les participants ont également appris les stratégies d’utilisation des 7 canaux de communication dans les médias sociaux.

Pour la formatrice, les réseaux sociaux sont aujourd’hui des instruments marketing de poids pour les entreprises et les ONGD.

Elle a renchérit que ces derniers apportent des grandes opportunités et permettent une communiquer de manière rapide et à moindres frais afin de promouvoir l’image de l’organisation en créant des liens de proximité avec les lecteurs.

Dans la vie pratique, les participants ont reconnu l’utilisation fréquente que des quatre canaux de communication au sein de leurs ONGD. (WhatsApp, E-mailing, Twitter et Facebook)

Mais aussi, la Présidente de l’ACOFEPE a suggéré aux participants à intégrer dans leurs stratégies de communication les réseaux sociaux  » Tic Toc et la création d’un site web ».

Selon Mme Grace Israëlla, posséder un site web permet de crédibiliser son organisation vis-à-vis des partenaires techniques et financièrs et permet de vendre les projets de lONG ainsi que rendre visible toutes les activités réalisées par l’organisation.

« Le site internet est le reflet de la formation et de votre organisation », a fait savoir Mme Grâce Israëlla KANGUNDU.

Sur ce, la formatrice à ces sessions webinaires a demandé aux responsables des ONGD à se servir des réseaux sociaux pour renforcer leur image de marque, gagner en visibilité, se connecter avec leur cible, optimiser la relation entre l’émetteur et le récepteur ainsi que des liens avec des particuliers ou des partenaires.

A l’issue de cette formation, certains défenseurs des droits humains ont ouvert des nouveaux comptes sur Twitter et ont promis d’amorcer les procédures d’ouverture d’un site web.

Près d’une vingtaine d’organisations avaient pris part à ces sessions de formation. Il s’agit du Centre de Recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme (CREDDHO); Carrefour des Femmes de l’Action Lève-toi et brille (CAFEM); « Avocat des droits de l’homme (ADH); Réseau associatif pour la psychologie intégrale (RAPI); « RIADH »; Lucha; « AROM-APN »; « AMEN »; « GADHOP »; « COJEC-RDC », etc.

Amara Chukwu

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