Marche de l’opposition à Kinshasa : L’ACOFEPE condamne l’attaque perpétrée contre une journaliste de la chaîne Youtube “Congo Lisanga”

L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse écrite (ACOFEPE) a fermement condamné l’attaque perpétrée contre la journaliste Geonne Djokwa de la chaîne Youtube “Congo Lisanga”, grièvement blessée au niveau de la tête par des jeunes kulunas de Ngaba, ce samedi 20 mai 2023, alors qu’elle couvrait la marche des opposants congolais autorisée par l’hôtel de ville de Kinshasa.

Selon ses proches, Geonne Djokwa était mandatée par sa rédaction pour couvrir cette marche des opposants depuis la commune de Lemba au quartier super.

C’est à quelques mètres de l’avenue Kianza vers Ngaba que la police a recouru à l’utilisation des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants rassemblés autour des opposants et des journalistes, ont rapporté quelques journalistes présents.

“L’affrontement entre les éléments de police et les manifestants a commencé juste au niveau du marché Ngaba”, a laissé entendre un journaliste.

“C’est là que tout le monde avait pris fuite et notre consœur avait malheureusement rencontré des jeunes kulunas devant l’entrée du marché Ngaba pendant qu’elle cherchait à se réfugier dans un endroit sûr pour protéger ses matériels de reportage”, a indiqué un autre journaliste qui a vécu cet événement avec la consœur victime.

“Notre consœur était attaquée par les jeunes kulunas qui se faisait passé aussi comme des manifestants”, a fait savoir ce même journaliste.

“Notre consœur Djokwa a subi les coups des machettes au niveau de la tête “, a indiqué l’un de ses collègues.

Transférée rapidement dans un centre hospitalier de Ngaba, Geonne Djokwa a déclaré avoir perdu tout ses matériels de service: (Caméra et téléphones).

Sur ce, l’ACOFEPE a saisi cette occasion pour interpeller les autorités de la police nationale congolaise qui ont pour mission de sécuriser la population et leurs biens.

L’ACOFEPE a également souligné que le journaliste mérite d’être bien traité par la population et protégé par la police pendant l’exercice de son métier.

“Car, ce dernier ne fait que son travail d’informer l’opinion publique, qui a besoin de d’avoir une information authentique et sûre “, a fait savoir la Présidente de l’ACOFEPE.

AcofepeNews

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