Vendredi 1er mars 2024 à Kinshasa, une campagne de sensibilisation percutante a été orchestrée par trois organisations de défense des droits des femmes (ODDF), issues de la France, de la Belgique et de la République Démocratique du Congo (RDC), parlant aux jeunes écolières du Lycée 3 Kasa-Vubu des conséquences de mariage précoce.

BUKU asbl, Nyota Africa ONG et le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole (RFLAP) ont uni leurs forces pour mettre en lumière des enjeux cruciaux concernant les droits des femmes et des jeunes filles.
L’événement a été marqué par la présence éminente de Mme Stéphanie BOALE, représentante de BUKU asbl, de Dominique Nsangolo Nsansi Présidente fondatrice de Nyota Africa ONG et de Grâce Israëlla KANGUNDU NGYKE, Coordonatrice exécutive du Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole (RFLAP).

Mme Stéphanie BOALE, Présidente de BUKU asbl, a laissé entendre que cette journée sensibilisation à l’intention des lycéennes présentes sur l’importance vitale de la lecture et de la littérature dans leur développement intellectuel.
Avec passion et engagement, elle a souligné comment l’accès à la lecture peut ouvrir des portes vers un avenir plus prometteur pour les jeunes femmes, renforçant ainsi leur autonomie et leur émancipation.
En parallèle, Dominique Nsangolo Nsansi et Grâce Israëlla KANGUNDU NGYKE ont vigoureusement mis en garde les lycéennes contre les dangers des mariages précoces, surtout lorsque ces unions sont contractées à un âge mineur.

« Pour l’instant, votre priorité c’est de réussir dans vos études pour devenir utile dans la société », a-t-elle ajouté.
Leurs discours percutants ont souligné les conséquences dévastatrices que ces mariages peuvent avoir sur la vie des jeunes filles, compromettant leur éducation, leur santé et leur développement personnel.
À travers cette campagne unie, BUKU asbl, Nyota Africa ONG et le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole ont démontré leur engagement indéfectible envers la promotion des droits des femmes et des jeunes filles.
« Notre démarche consiste à conscientiser les élèves à prendre connaissance de lois portant protection de la femme et la jeune fille afin de les préserver de toute forme des situations victimaires face aux mariages forcés et aux relations sexuelles précoces », a fait savoir Mme Dominique Nsangolo Nsansi.
La collaboration de ces trois ODDF visent à sensibiliser efficacement les élèves et les enseignants sur des enjeux cruciaux portant sur la protection de la femme et de l’enfant, pouvant ouvrir ainsi la voie à un changement positif et durable dans la lutte pour l’égalité des genres.
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