Le transport en commun connaît des perturbations ce lundi 5 juin à Kinshasa.
Dès 5 heures du matin, des files des rangs de personnes marchant à pieds ont été observées dans la plupart des grandes artères de la capitale.
Interrogés, les chauffeurs expliquent le mouvement de grève par les tracasseries routières dont ils seraient victime de la part de la police de roulage et d’autres services de transport en commun.
En effet, font-ils comprendre, plusieurs cas de torture des chauffeurs ont été recensés ces derniers jours. Ils citent même le cas d’un de leur collègue abattu par un agent de l’ordre.
D’après les grévistes, ce mouvement de grève doit aller jusqu’au mardi 6 juin, soit deux jours.
Un moyen pour eux d’interpeller l’autorité urbaine à réagir pour mettre fin à ces tracasseries.
Depuis ce matin, bus, taxis-bus des particuliers sont rares sur la route.
Seuls les motos à deux pneus et les tricycles et les bus Transco appartenant au Gouvernement sont visibles et transportent quelques rares passagers ayant l’occasion d’attraper un moyen de transport.
Claude Mesa/C.Ext.