L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) et le Réseau des Femmes Leaders pour l’accès à la parole (RFLAP) a annoncé samedi 25 novembre dernier, le début d’un monitoring portant sur la sécurité et la protection des femmes candidates au cours de la campagne électorale déclenchée en RDC depuis le 18 novembre 2023.
Grâce Israëlla KANGUNDU Ngyke, Présidente de ces deux structures a souligné que cette initiative importante vise à identifier les cas de violence numérique portant atteinte à l’intégrité physique et psychologique des femmes candidates pendant la campagne électorale en RDC.
« Après avoir répertorié les cas des femmes victimes des attaques numériques pendant la campagne électorale, nos structures vont progressivement dénoncer la montée en échelle de ces cas qui pourrait déstabiliser mentalement les femmes candidates à battre leur campagne en toute quiétude », a laissé entendre Grâce Israëlla KANGUNDU Ngyke.
Ce monitoring entamé par ACOFEPE s’inscrit dans le cadre du début de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Cette campagne, qui a commencé le 25 novembre et se terminera le 19 décembre 2023, vise à sensibiliser l’opinion publique aux violences subies par les femmes, en particulier celles qui se lancent dans la sphère politique.
« Le monitoring mis en place par ACOFEPE couvrira toutes les femmes candidates des partis politiques au pouvoir, de l’opposition et les indépendantes », a précisé la militante des droits des femmes.
Pour elle, les femmes qui se lancent en politique sont souvent confrontées à des attaques en ligne et à des campagnes de diffamation qui peuvent nuire à leur intégrité et à leur sécurité.
Le monitoring de l’ACOFEPE va essentiellement détecter et à signaler ces violences numériques, en travaillant en étroite collaboration avec les candidates, les partis politiques, les autorités compétentes et les organisations de la société civile.
L’objectif est de créer un environnement politique plus sûr et plus équitable pour les femmes candidates, afin qu’elles puissent exercer leurs droits démocratiques sans crainte de représailles ou d’intimidation.
la collecte des données et des informations sur les tendances et les motifs de la violence numérique contre les femmes candidates va produire un rapport de dénonciation.
En mettant l’accent sur la sécurité et la protection des femmes candidates, l’ACOFEPE et le RFLAP contribuent à promouvoir l’égalité des genres et à renforcer la participation politique des femmes en RDC.
Fabiola IKOBO
