A haute voix, la chasse aux fraudeurs doit continuer même au sein de la commission électorale nationale indépendante, a suggéré samedi 06 janvier 2024, la militante des droits des femmes Grâce Israëlla KANGUNDU Ngyke, coordonatrice du Réseau des Femmes Leaders pour l’accès à la parole RFLAP) au Président de la CENI, Denis Kadima.
Pour cette jeune militantes des droits des femmes, la chaîne de complicité et de malveillance pourrait être longue, et la CENI doit continuer à analyser les cas de dénonciation pour identifier les traîtres qui se cachent peut-être même dans ses rangs.
« les sanctions doivent être équitables pour tous y compris les agents de la CENI, qui auraient participé à des actes de fraude électorale lors du scrutin du 20 décembre 2023″, a martelé Grâce Israëlla KANGUNDU Ngyke.
Elle a souligné que la trahison ne peut que commencer au sein de sa propre institution et que la chasse aux fraudeurs doit continuer.
« Comment les candidats se sont-ils procurés des machines de vote ? », s’est-elle posée cette question.
« La sanction administrative ne doit pas tarder à venir sinon pour servir d’exemple à l’égard de ceux qui seraient tenté de se comporter en incivique dans l’avenir, le contraire risquerait de ternir l’image de toute une nation », a déclaré Grâce Israëlla KANGUNDU Ngyke.
La RFLAP est une organisation qui œuvre pour la promotion de l’accès à la parole des femmes dans les médias et dans la vie publique en République Démocratique du Congo. Elle a appelé à une enquête approfondie pour identifier les responsables de ces actes répréhensibles et à des sanctions équitables pour tous les agents de la CENI impliqués.
A.M
