Sept panelistes lors de la conférence-débat organisée conjointement par ACOFEPE et JACUA ont préconisé la voie du dialogue pour unir les communautés congolaise divisées au pays après des violences ethniques observées la semaine passée dans différents territoires de la RDC particulier à Malemba Nkulu.
Samedi 18 novembre, une conférence-débat d’une importance capitale s’est tenue en ligne à Kinshasa sous la thématique : « Violences ethniques : 63 ans après l’indépendance la RDC doit-elle parler du Tribalisme ? Rôle de la jeunesse et implication de la femme.
Cette conférence animée par Mme Grâce Israella KANGUNDU Ngyke, membre de la société civile, a été organisée conjointement par l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse écrite (ACOFEPE) et le Réseau des jeunes agents du changement de l’Union Africaine (JACUA) a rassemblé des femmes engagées dans la lutte contre les violences ethniques observées dans différents territoires de la RDC, à la veille de la campagne électorale.
Six femmes et un homme étaient retenu au titre des panelistes à cette conférence en ligne.
Il s’agit de Mme Laurence Pitta candidate députée provinciale; Sylvie Manda membre de la société civile dans la province du Haut-Katanga ; Me Leslie Mwamba avocate et défenseure des droits de la femme ; Mme Godelive Elisabeth Lonji candidate députée nationale au grand Kasaï ; Mme Aimée Mikulu candidate députée nationale au Mont-Amba, Me Diane Lamata avocate et défenseure des droits de la femme ainsi que l’économiste Gustave Cibanga, Coordonnateur de l’ONG JACUA
La conférence débat a offert une tribune aux femmes pour exprimer leurs préoccupations et leurs expériences face aux violences ethniques qui sévissent dans certaines régions du pays. Ces violences, souvent motivées par des considérations ethniques ou tribales, ont causé d’immenses souffrances et ont entravé le développement socio-économique de la RDC.
Pour Mme Grâce Israella KANGUNDU Ngyke, la participation active des femmes candidates et de la société civile à cette conférence démontre leur volonté de s’impliquer dans la construction d’une société plus juste et pacifique.
Les panelistes ont souligné l’importance de la solidarité entre les communautés ethniques et ont appelé à la dénonciation collective de ces violences insensées.
Jacua et Acofepe ont joué un rôle essentiel dans l’organisation de cet événement en réunissant des femmes leaders, des représentantes de la société civile, des experts en droits de l’homme et des acteurs politiques.
Cette diversité d’acteurs a favorisé des échanges riches et constructifs, permettant de proposer des solutions concrètes pour mettre un terme à ces violences.
Au cours de la conférence, plusieurs thématiques ont été abordées, notamment l’importance de l’éducation pour combattre les préjugés ethniques, le renforcement des mécanismes de protection des droits de l’homme et l’implication des femmes dans les processus de réconciliation et de consolidation de la paix.
Les participants ont également souligné l’importance de sensibiliser la population congolaise, en particulier les jeunes, sur les conséquences dévastatrices des violences ethniques.
Ils ont proposé des initiatives de sensibilisation et d’éducation visant à promouvoir le vivre-ensemble et à construire une société plus inclusive.
La conférence débat a été l’occasion pour les femmes de la RDC de se faire entendre et de partager leurs recommandations avec les décideurs politiques et les institutions nationales et internationales.
Par ailleurs, les femmes panelistes ont appelé à une action urgente pour prévenir et réprimer les violences ethniques, tout en encourageant l’implication des femmes dans les processus décisionnels.
En conclusion, la conférence débat organisée par Jacua et Acofepe a été une étape importante dans la lutte contre les violences ethniques en RDC. Les femmes ont démontré leur détermination à promouvoir la paix, la justice et l’égalité dans leur pays.
Il est essentiel que les recommandations issues de cette conférence soient prises en compte et mises en œuvre pour un avenir meilleur en RDC, où toutes les communautés puissent coexister harmonieusement.
Amara Chukwu