Élections 2023: L’absence de l’éradication de l’insécurité urbaine à Kinshasa, un vide dans les discours des candidats à la Présidence

L’absence de l’éradication de l’insécurité urbaine dans la ville de Kinshasa, semble ne pas figuré dans les discours des candidats à la Présidence aux élections 2023. Le Phénomène « Kuluna » ne cesse de prendre l’ampleur dans la ville de Kinshasa comme s’il n’y avait pas d’État.

Alors que la ville de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, est en proie à une vague de violence et d’insécurité urbaine perpétrée par des jeunes délinquants appelés « Kuluna », certains électeurs se disent déçus de constater qu’ aucun des candidats à l’élection présidentielle n’a mentionné la lutte contre ce phénomène dans leurs projets de campagne. Chaque jour, les dégâts causés par les Kuluna sont déplorables, affectant la vie quotidienne des habitants de Kinshasa.

Il est temps que la prochaine classe dirigeante politique envisage des mesures à prendre une fois élue pour éradiquer cette menace grandissante dans les communes de la ville de Kinshasa.

Élections 2023: L'absence de l'éradication de l'insécurité urbaine à Kinshasa, un vide dans les discours des candidats à la présidence

Sous le régime précédent dirigé par l’ancien président Joseph Kabila, la ville de Kinshasa avait mis en place l’Opération Likofi pour combattre ces jeunes Kuluna.

Joseph Kabila avait instruit à la police d’éradiquer ce phénomène.

Cette opération encourageait la population à dénoncer les délinquants et leurs complices. Malheureusement, l’Opération Likofi s’était rapidement transformée en bavure policière, avec des familles réclamant la disparition de leurs enfants après leur arrestation par les forces de police.

Bien que cette opération ait été saluée par une partie de la population qui pouvait enfin vaquer à ses occupations sans crainte, elle a été vivement critiquée par les militants des droits humains.

La résurgence du phénomène Kuluna, aujourd’hui, réapparaît avec force dans presque toutes les communes de la ville de Kinshasa.

Ces jeunes délinquants continue d’opérer aussi bien le jour que la nuit, pillant les biens des habitants, volant leurs téléphones, sacs et autres biens matériels. Parfois, ces délinquants sont manipulés et utilisés par certains acteurs politiques pour mener des affrontements avec d’autres groupes rivaux au sein de la même commune ou du même quartier, confie un jeune déserteur de Kuluna.

Ils se servent d’armes blanches telles que des pierres, des machettes et des bouteilles, pour semer la terreur parmi la population déjà vulnérable.

L’absence de prise de conscience des candidats à la présidence

Avec les élections présidentielles en cours, la population espérait que l’un des candidats aborderait le problème de l’insécurité urbaine à Kinshasa, en particulier le phénomène Kuluna, avant qu’il ne se propage à d’autres provinces du pays.

Malheureusement, aucun des candidats n’a fait de cet enjeu une priorité dans leurs projets de campagne. Cette absence de prise de conscience a suscité la déception et l’inquiétude d’une grande partie de la population de la ville Kinshasa, qui attendent des mesures concrètes pour protéger leur sécurité et celle de leurs biens.

L’absence de mention de l’éradication de l’insécurité urbaine, en particulier du phénomène Kuluna, dans les projets de campagne des candidats Président de la République, est un sujet préoccupant pour les la population de la ville de Kinshasa. Les dégâts causés par ces jeunes délinquants sont de plus en plus importants et pèsent sur la vie quotidienne de la population.

Kinsenso, Masina, Kimbaseke, Barumbu, Kinshasa, Bumbu, Matete, Lingwala, Kasa-vubu, Ngiri-Ngiri, Ngaliema, Selembao, Ngaba, etc.

Il est donc essentiel que les futurs dirigeants du pays prennent des mesures fermes pour lutter contre ce fléau et garantir la sécurité des citoyens de Kinshasa, ainsi que de l’ensemble du pays.

Amara Chukwu

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *