La Présidente de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse-Ecrite (ACOFEPE),Grâce Ngyke Kangundu, a annoncé dimanche 10 octobre 2022, le début du monitorage sur basé sur les chiffres representatifs des femmes journalistes de la presse imprimée et celles œuvrant en ligne.
Selon la Présidente l’ACOFEPE, cette dernière session du monitorage de l’année 2022, concernera essentiellement les journaux imprimés et en lignes de la ville de Kinshasa, des provinces de l’Equateur, Kasaï-Occidentale, le Nord et Sud-Kivu.
A en croire Grâce Ngyke Kangundu, cette activité a pour objectif d’evaluer les chiffres montants et baissant de la représentation des femmes dans la presse écrite afin d’engager des actions sensibilisatrices pouvant augmenter la présence de la femme dans la presse écrite, motiver son engagement dans la productiondu journal et susciter les vocation de la plume chez les jeunes filles étudiantes.
En effet, Grâce Ngyke a allusion fait au récent monitoring de l’ACOFEPE renseignant que le nombre des femmes au sein des rédactions de la Presse-Ecrite d’une manière globale reste jusqu’à présent faible.cette enquête compte soit 19% de la présence de femmes dans la presse imprimée et enregistre une immigration importante de ces dernières dans des médias en ligne soit 29 ou 30%.
Ce monitorage couvrira la période des mois d’octobre à décembre 2022. Il vise à recueillir le chiffre exact des femmes journalistes de la presse imprimée et web de chaque rédaction au niveau de la ville de Kinshasa et autres provinces de la RDC. Il va également se pencher sur l’analyse du nombre des postes de décision qu’occupent ces femmes journalistes et les raisons qui les empêchent à obternir les fonctions décisionnelles dans les rédactions.
A en croire la Présidente de l’ACOFEPE, cette session de monitorage permettra à la dite structure de mener plusieurs plaidoyers en faveur des chevalières de la plume auprès des Ministères de la Communication et Médias et du Genre, Famille et Enfant. L’ACOFEPE s’atterala aussi à organiser des ateliers de formation en vue de renforcer les capacités des femmes journalistes pour un éventuel changement de leur statut et l’amélioration de la représentativité au sein des rédactions.
Il sied de noter que l’ACOFEPE est une association sans but lucratif qui milite, bien entendu, pour améliorer le statut de la femme journaliste évoluant dans la presse écrite et dans les médias en ligne, et l’égalité de chance entre les hommes et les femmes dans les médias.
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