La répression sanglante de la manifestation pacifique de l’opposition, ce samedi 20 mai 2023 intrigue le peuple congolais.
Les images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent que les éléments de la police seraient venus pas pour encadrer les manifestants mais plutôt pour tuer, agresser et blesser les paisibles citoyens et citoyennes qui pourtant, ont droit de manifester en application de l’article 26 de la Constitution du 18 févier 2006 et modifiée en 2011.
Fort déplorable, des enfants sont parmis les victimes maltraitées par les agents de l’ordre qui se sont comportés en rebelles au lieu de protéger les enfants qui normalement suivaient les manifestants par curiosité. Cette situation ne doit pas passer sous silence.
Les auteurs doivent être arrêtés et jugés publiquement pour répondre de leurs actes et servir de leçon à d’autres auteurs de violations de libertés publiques.
Il est plus qu’urgent pour le gouvernement congolais de prendre de mesures idoines à cette période de préparation des élections présidentielles, législatives, municipales et locales afin de promouvoir la santé de l’espace civique, l’un des baromètres de la démocratie longtemps réclamée par le parti au pouvoir. Patriotisme oblige.
Analyse de l’activiste des droits humains Vicar Batundi Hangi « Prix Tulipe pour les droits humains 2022 ».
