En République Démocratique du Congo, la marche pacifique organisée par les opposants congolais le 20 mai dernier, a été réprimée par les éléments de la police nationale congolaise pour-non respect de l’itinéraire imposé par les autorités de la ville de Kinshasa.
Face aux dégâts enregistrés après cette marche, le général Sylvano Kasongo de la PNC, a noté neuf blessés du côté des policiers dont deux en état critique ; et trois blessés du côté de la population, internés à l’hôpital Saint Joseph.
Une situation qui a suscité la réaction de gouvernement américain, à travers sa mission diplomatique en RDC.
Les États-Unis se sont dit préoccupés par les indications d’un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse aux manifestations à Kinshasa le samedi dernier, y compris l’agression d’un mineur, a indiqué un communiqué de l’ambassade des États-Unis en RDC, rendu public lundi 22 mai 2023.
Le gouvernement américain mentionne dans ce communiqué que leur engagement en faveur du droit de se réunir, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse est inébranlable.
« Ces droits sont le fondement d’une démocratie saine. Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations », peut-on lire dans le communiqué de l’ambassade des États-Unis en RDC.
Le gouvernement américain a souligné l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique.
Il a également salué l’engagement de la RDC à identifier et à détenir les agents de sécurité responsables d’un usage disproportionné de la force.
« Nous accueillons l’affirmation par le ministre des Droits Humains de l’importance de la Justice pour les victimes de violations des droits de l’homme », a précisé le même communiqué.
Rappelons que l’élection présidentielle en RDC est fixée vers fin 2023.
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