Installée depuis 26 ans à Montréal au Canada, madame Régine ALENDE TSHOMBOKONGO, Présidente du Centre d’encadrement pour jeunes filles immigrantes (CEFJI), est une militante féministe d’origine congolaise, qui promeut l’égalité des sexes dans les instances de prise de décision.
Elle a lancé jeudi 26 janvier dernier, un appel à toutes les femmes leaders de la RDC engagées dans la conquête du pouvoir.
» Il est temps aux femmes congolaises de briser le plafond de verre en participant activement dans la vie politique politique en RDC », a martelé la Présidente du CEJFI.
Ce cri d’éveil de Régine ALENDE marque son souhait de voir 30 à 40 % des sièges du parlement de la RDC, être occupés par des femmes.
Selon la militante féministe, les acteurs politiques ont transporté la culture du pouvoir dominant de l’homme au sein des institutions.
» Il suffit de constater l’infériorité numérique des femmes leaders dans les postes de prises de décisions au parlement, au gouvernement, dans les entreprises et autres organisations », a-t-elle soutenu.
Malgré les obstacles liés aux préjugés Socio-culturels, Régine ALENDE, a salué la bravoure des femmes leaders politiques qui bataillent contre le système discriminatoire.
» Les électrices, allez voter des femmes qui aspirent au changement. Cesser d’élire les dirigeants selon vos tribus. » a renchérit Mme Alende.
Par ailleurs, Régine ALENDE TSHOMBOKONGO a recommandé aux femmes leaders politiques de sensibiliser les femmes à adhérer massivement dans les partis politiques, d’une part. D’une autre part, les femmes leaders politiques ont aussi la responsabilité de mener des plaidoyers sur l’autonomie financière des femmes , lutter contre la prostitution et le manque d’éducation de la jeunesse.
« Les vraies femmes leaders politiques ne cherchent pas à s’enrichir mais à trouver des solutions concrètes aux besoins des populations », a conclu Régine ALENDE TSHOMBOKONGO du Centre d’Encadrement des Jeunes Femmes Immigrantes, CEJFI au Canada.
Miriam Bongo