Avec l’appui du programme « Media sector Développement Activité » (MSDA), près d’une vingtaine de professionnels des médias ont, au cours d’un atelier organisé du jeudi 07 au vendredi 08 mars dernier, à Kinshasa, analysé les opportunités et défis liés à la nouvelle ordonnance n°009/023 du 13 mars 2023.
L’organisation Journaliste en Danger (JED) une organisation non gouvernementale qui milite pour la sécurité des journalistes Congolais, a poursuivi les travaux d’ateliers vendredi 8 mars 2024, avec les journalistes et les représentants des organisations professionnelles des médias revue sur la situation de la nouvelle loi de la presse en République Démocratique du Congo.
Cet atelier avait pour but de rassembler des professionnels des médias afin de faire le point sur les opportunités et les défis que représente cette loi promulguée en mars 2023.
Selon Patient Ligodi, qui a fait son exposé sur les forces et les faiblesses de la nouvelle loi, l’ordonnance loi n° 009/023 du 13 mars 2023 prend en compte les diplômes des journalistes ainsi que les statuts des médias communautaires et associatifs, ce qui constitue des forces de cette nouvelle loi.
Il a également évoqué les risques de criminalisation des fausses nouvelles, l’absence de prise en compte de la plateforme numérique et le problème avec le ministère titulaire.
De son côté, Obul Okwess, expert en communication, a insisté sur les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces concernant la liberté de la presse.
Pour lui, les forces résident dans l’existence du cadre juridique sur la liberté de la presse, tandis que les faiblesses sont liées à une méconnaissance du cadre juridique et à une inadéquation entre les textes et les contextes, ce qui entraîne des faiblesses dans cette nouvelle loi.
Il est à noter que la nouvelle loi pourrait résoudre entre 60 et 70 % des problèmes actuels du secteur, notamment les questions de corruption, de non-professionnalisme et d’ingérence des propriétaires dans la ligne éditoriale.
Merry Kapula