Avec l’appui de l’UNESCO : La synergie des journalistes africains juge opportun le projet sur la consécration de la JIPE

La première conférence webinaire sur la Consécration de la Journée Internationale de la Presse Ecrite (JIPE) , s’est déroulée lundi 30 Janvier 2023, au siège de l’UNESCO à Kinshasa en République Démocratique du Congo.
Sous la houlette de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite, (ACOFEPE), les chevaliers de la plume de la RDC, du Congo – Brazzaville et du Burundi, ont certifié leur adhésion à ce projet.

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Le staff de l’ACOFEPE assistant à la conférence webinaire au siège de l’UNESCO en RDC


D’un commun accord , les conférenciers ont jugé opportun de soutenir ce projet qui vise en premier la réduction de l’analphabétisme dans le Monde.
Dans son discours, la présidente de L’ACOFEPE, madame Grâce – Israëlla KANGUNDU , a résumé l’histoire de la la grande presse depuis l’avènement de l’imprimerie en 1438 à Strasbourg en Allemagne en passant par la typographie à la fin du 19 ème siècle jusqu’à la venue des Nouvelles Technologies de l’Information, marquées par la presse en ligne.
Étant donné la portée scientifique du projet, la présidente de L’ACOFEPE , a signifié qu’après les travaux de consultation, une note de plaidoyer sera remis au ministre de la Communication de la RDC.

Ce dernier avec l’accord du gouvernement, présentera le projet auprès des instances des Nations Unies.
Selon le Professeur Arlette MASAMUNA, partenaire de l’ACOFEPE, « l’Afrique doit se souder pour porter haut le projet de consécration de la Presse Ecrite, qui contribue au développement intellectuel de la société » a-t-elle indiqué.

« La lecture est un outil important dans l’alphabétisation. Si on veut ramener la qualité de l’écriture, il faut remettre en selle la Presse Ecrite. », a déclaré Patrick MIZIDY de la République du Congo.

Rédacteur dans plusieurs périodiques internationaux, il estime qu’une bonne pratique de la presse en ligne, nécessite un background culturel et intellectuel.

Très émue par la présentation du projet de consécration de la Journée Internationale de la Presse Ecrite, Me Diane-Esther Lamata, activiste des droits des Femmes et résidente à Lubumbashi au sud de la RDC, a salué l’action menée par les chevaliers de la plume.

 » L’existence de la consécration de la Journée Internationale de la Presse Ecrite, nous mènera ipso facto à l’éducation et au relèvement de la jeunesse à travers la culture de la lecture », a a-t-elle diagnostiqué.

Pour sa part, Gérard Haburanimata du Burundi, la journée dédiée à la Presse-Ecrite est une occasion de défendre la valeur de celle-ci aux yeux de l’humanité .

« Les journalistes de la Presse Ecrite sont confrontés à des préjugés non fondés sur la connaissance de leur métier », a clairement défendu Gérard Haburanimata, qui voit dans le projet, un outil d’argumentation et de propagande de la grande presse.


« On ne peut pas être un bon journaliste sans passer par la Presse Ecrite », d’un ton caduque, Dostin Eugène LUANGE a rappelé aux institutions académiques de redorer la place prépondérante de la Presse Ecrite dans l’exercice du métier de journaliste.

Son message est aussi une lettre de noblesse qu’il adresse à la classe dirigeante.

Enfin, le Chargé de Communication de l’UNESCO en RDC, M. Poto Poto, a félicité la tenue de cette première conférence webinaire sur la consécration de la Journée Internationale de la Presse Ecrite.
« Il appartient à la confrérie, d’adopter un plaidoyer qui sera soumis aux ministres de la Communication de vos pays respectifs », a recommandé monsieur Poto Poto, le Chargé de la Communication de l’UNESCO en République Démocratique du Congo.
Soulignons que la prochaine rencontre regroupera les journalistes de l’Afrique de l’ouest et de l’Est.

Miriam Bongo

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