Contre toute disposition Constitutionnelle, Macky Sall veut briguer un 3e mandat : LE SENEGAL S’EMBRASE…

Il y a quelques mois, le Sénégal a été secoué par une déclaration choc du président Macky Sall.

Alors qu’il devait quitter le pouvoir à l’issue de son deuxième mandat en 2024, le chef de l’État a laissé entendre qu’il pourrait briguer un troisième mandat. Une annonce qui a suscité une vive polémique dans le pays.

En effet, la Constitution de 2016 stipule que le président de la République est élu pour deux mandats consécutifs de cinq ans. Cette disposition a été introduite pour éviter les abus de pouvoir et garantir une alternance démocratique pacifique. Pourtant, Macky Sall semble déterminé à outrepasser cette règle.

Les raisons de sa décision sont floues. Certains y voient une ambition personnelle démesurée, d’autres une volonté de mener à bien les réformes en cours. Dans tous les cas, cela remet en question la stabilité politique du Sénégal et risque de fragiliser le consensus démocratique.

Face à cette situation, la société civile et l’opposition ont lancé un appel à la mobilisation citoyenne pour défendre la Constitution. Des manifestations ont eu lieu un peu partout dans le pays, réunissant des milliers de personnes. Les débats sont vifs et passionnés, témoignant de l’attachement des Sénégalais à la démocratie.

Le défi que doit relever le Sénégal est de taille. Il s’agit de construire une démocratie solide, respectueuse des institutions et des principes. Cela passe par le respect de la Constitution, garant de la stabilité politique et de la cohésion sociale. Une démocratie fragile peut vite devenir un terrain propice aux dérives autoritaires et aux violences.

Dans ce contexte, il est essentiel que le débat se poursuive. Toutes les voix doivent être entendues, tous les arguments pesés. Mais il est clair que la démocratie sénégalaise ne peut se permettre de revenir en arrière. Elle doit continuer à avancer, à se renforcer, à inclure tous les citoyens dans la prise de décision. C’est cela l’enjeu véritable de cette crise constitutionnelle.

(Par William James ETUTU)

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