Liz Truss est formellement devenue Première ministre britannique mardi après avoir été reçue par la reine Elizabeth II, qui lui a confié la tâche de former un gouvernement dans un Royaume-Uni en pleine crise économique et sociale. Son prédécesseur, Boris Johnson, a promis un « fervent » soutien.
Liz Truss a été nommée officiellement, mardi 6 septembre, Première ministre britannique par la reine Elizabeth II lors d’une audience au château écossais de Balmoral.
La nouvelle dirigeante de 47 ans, qui devient le 15e chef de gouvernement de ses 70 ans de règne.
« La reine a reçu en audience la députée Elizabeth Truss aujourd’hui et lui a demandé de former un nouveau gouvernement », a indiqué le palais de Buckingham dans un communiqué. « Mme Truss a accepté l’offre de Sa Majesté et lui a baissé les mains pour marquer sa nomination en tant que Première ministre et Première Lord du Trésor », a-t-il ajouté, employant l’expression figurée décrivant cette cérémonie.
Quelques heures plus tard, lors de son premier discours en tant que Première ministre devant le 10, Downing Street, elle a promis de sortir le Royaume-Uni de la « tempête », alors que le pays est confronté à une crise majeure du coût de la vie. Ses « trois premières priorités » seront l’économie, la crise énergétique et l’amélioration du système national de santé publique.
« Nous ne devons pas être intimidés par les défis auxquels nous sommes confrontés », a-t-elle souligné devant des dizaines de députés, qui avaient dû s’abriter d’une pluie battante quelques minutes avant son arrivée. « Aussi forte que soit la tempête, je sais que le peuple britannique est plus fort. Je suis convaincue qu’ensemble, nous pouvons surmonter la tempête et reconstruire notre économie. »
Elle a réitéré ses promesses d’un plan audacieux de baisses d’impôts et d’actions cette semaine pour aider les ménages étranglés par les factures d’énergie. Selon les médias britanniques, elle doit annoncer jeudi un plan de plusieurs dizaines de milliards de livres pour geler les prix de l’électricité et du gaz, censés augmenter de 80 % en octobre.
Celle qui était jusqu’à présent cheffe de la diplomatie, au ton volontiers belliqueux contre la Russie ou la Chine, a dit vouloir « défendre la liberté et la démocratie partout dans le monde, avec alliés » du Royaume-Uni.
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