Les États-Unis s’associent à la communauté internationale pour marquer la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, et s’engagent à nouveau à mettre un terme à ces violations graves des droits de la personne, a rapporté lundi 07 février un communiqué du département d’État des États-Unis. Selon ces sources, les États-Unis reconnaissent que l’égalité des genres et l’autonomisation des filles ne sont pas possibles si l’on ne fait pas de la prévention et de la réponse à la violence basée sur le genre (VBG) une priorité. Pour des millions de filles dans le monde, cela signifie que nous devons agir pour mettre fin aux mutilations génitales féminines/l’excision (MGF/E).
Même si les risques d’être victimes de MGF/E sont aujourd’hui inférieurs de trente pour cent par rapport à il y a trente ans, les Nations unies estiment qu’il faut progresser au moins 10 fois plus vite pour atteindre l’objectif mondial de mettre fin aux MGF/E d’ici 2030. L’urgence de l’élimination de cette pratique est d’autant plus pressante que la pandémie de COVID-19 en a accru le risque pour les filles.
Les États-Unis se sont engagés à prévenir et à répondre à toutes les formes de VBG, y compris les MGF/E. La stratégie nationale des États-Unis en matière d’équité et d’égalité des genres fait de l’élimination de la VBG une priorité stratégique fondamentale et appelle à des efforts pour faire progresser les législations interdisant les MGF/E et garantir l’accès à des services complets pour les survivantes. Nous publierons cette année le tout premier Plan d’action national des États-Unis pour mettre fin à la VBG et une mise à jour de la stratégie de prévention et de réponse à la VBG dans le monde des États-Unis de 2016 qui guidera notre réponse globale à la VBG dans notre pays et dans le monde entier. Au niveau mondial, les États-Unis ont eu la fierté de co-organiser en décembre 2021 la réunion annuelle du Groupe de travail des donateurs sur les MGF/E avec le Programme conjoint UNFPA-UNICEF sur les mutilations génitales féminines/l’excision. Au niveau national, nous continuons à mettre en œuvre la loi sur le renforcement de l’opposition aux mutilations génitales féminines (STOP FMG Act), promulguée en janvier 2021, et qui a accru la peine d’emprisonnement maximale légale pour violation de cette loi de cinq à 10 ans et permet de faire en sorte que les pratiques des MGF/E au niveau national puissent faire l’objet de poursuites devant les instances judiciaires fédérales.
Les droits humains des femmes et des filles, y compris le droit de vivre sans violence et d’avoir la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel, doivent être protégés et respectés. Les États-Unis restent fermes dans leur engagement historique à mettre fin à cette violation flagrante des droits de la personne et à soutenir les survivantes et les personnes exposées à des risques de MGF/E, tant au niveau national que dans le monde entier, pour garantir qu’aucune fille ou femme ne soit jamais laissée pour compte.
GNK