16 jours d’activisme : Le Centre Carter accompagne la « REC » pour lutter contre les VBG en milieu estudiantin

Le Centre Carter à travers  son programme Voix et Leadership Féminin (VLF), a organisé, samedi 04 décembre 2021, à Kinshasa, un atelier d’échange avec la Représentation des Étudiants du Congo (REC), dans le cadre de la campagne mondiale des Nations Unies sur les 16 jours d’activisme de lutte contre les Violences Basées sur le Genre ( VBG).

Ayant pour thème : « La problématique des VBG en milieu estudiantin et pistes de solutions », l’atelier a connu la participation des étudiants de la quasi-totalité des universités et instituts supérieurs de la ville province de Kinshasa et de la province du Kwilu.

Dans son mot de circonstance, la Directrice de la représentation R-d Congolaise du Centre Carter, Mme Marie-Josephine Ntshaykolo, a au cours de l’ouverture des travaux évoqué que cet atelier vise plusieurs objectifs. Il s’agit de l’actualisation des recommandations des précédents ateliers dans le but ultime qu’elles soient appliquées par les décideurs et la mise en place d’un mécanisme de suivi et évaluation par le centre carter pour s’assurer de l’applicabilité desdites recommandations.

Pour Mme Marie-Josephine Ntshaykolo, l’acte posé par le centre carter dans l’organisation de cet atelier d’échange avec la REC, constitue tout simplement une manière d’accompagner les étudiants pour  lutter efficacement contre les VBG dans leurs milieux éducatifs respectifs.

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Une vue des participants à l’atelier d’échange…

L’occasion était propice pour la première vice-présidente de la REC, Mme Beleive Munoki Sumbu, étudiante de l’Université Simon Kimbangu de Kinshasa, de brosser l’état de lieux de la situation des VBG dans les universités et instituts supérieurs.

Selon elle, les VBG ont toujours de l’ampleur en milieu universitaire.

« Les étudiants et particulièrement, les étudiantes, subissent toutes les formes de violences, harcèlements sexuels, menaces verbales, propos dégradants ou diffamatoires, injures,  rapports sexuels non désirés pour obtenir les points ou points sexuellement transmissibles, la liste n’est pas exhaustive », a-t-elle laissé entendre.

Mme Beleive Munoki, a fait savoir, combien ces violences subies par les étudiants et étudiantes les affectent moralement et physiquement, en créant en eux des troubles psychologiques incommensurables et parfois irréparables.

Une situation peu reluisante en à point douter qu’a reconnu l’assistant et représentant de la conseillère spéciale du Président de la République en charge de la jeunesse et VBG, M. Gofi Kinkufi. Il a été question dans son intervention de présenter officiellement aux  étudiants, la politique et le programme du gouvernement en matière de prévention, protection et répression des VBG en RDC, y compris dans les universités et instituts supérieurs.

M. Gofi Kinkufi a indiqué en substance que seuls les textes ou lois qui prévoient la prévention, la protection et la répression des VBG, demeurent la solution la plus efficace contre les VBG et une manière forte pour les éliminer en RDC ou dans le milieu estudiantin.

Après un échange houleux entre intervenants et étudiants sur la question des VBG,  une déclaration conjointe signée par les représentants des universités et instituts supérieurs contenant les recommandations réactualisées pour lutter efficacement contre les VBG en milieu estudiantin, a été lue par Mme Beleive Munoki, et validée par l’ensemble des étudiants présents sur place.

Cette déclaration conjointe qui est loin d’être une lettre morte, selon les avis des intervenants, a été  destinée au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, aux Ministres, Muhindo Nzangi de l’enseignement supérieur et universitaire, Yves Bunkulu de la Jeunesse et nouvelle citoyenneté, Gisèle Ndaya du Genre, Famille et Enfant, et à toutes les autorités académiques de la RDC.

KGD

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