L’ONG « éAfia Mama a organisé mardi 03 mai dernier, une séance de sensibilisation de renforcement des capacités en faveur des jeunes filles et garçons, élèves de l’Institut Libamba à Lokutu, situé dans le territoire de Basoko (Tshopo) une séance de renforcement des capacités sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre, ont rapporté des sources proches de l’ONG à Kinshasa. Devant les élèves, Madame Feza Yvette, cheffe des programmes de cette ONG dans la Tshopo, a centré ses échanges sur les conséquences graves liées aux violences faites aux femmes et aux jeunes filles.
Elle a, ainsi, indexé plusieurs conséquences qui peuvent découler après l’acte de violence sur une fille entre autres les dépressions, la perte de la confiance de soi, des états de stress et d’autres troubles anxieux, ainsi que des troubles du sommeil, des troubles de l’alimentation et des tentatives de suicide. Elle a, cependant, dénoncé le fait que les filles ne dénoncent pas ces actes commis par des bourreaux, ennemis du développement communautaire et s’illustrent dans la grande peur. Un comportement qui, a-t-elle ajouté, il faut bannir. De leurs côtés, ces élèves qui ont acquis des nouvelles connaissances en matière des violences sexuelles, se sont dits engagés dans la lutte afin de barrer la route à ces mauvaises pratiques. « Nous, élèves de l’Institut Libamba, nous sommes engagés à lutter contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre et nous briserons le silence », ont-ils rassurés, peu après, un jeu des questions-réponses avec les organisateurs. Au moins, plus de 50 élèves dont majoritairement filles avaient pris part à cette activité. Ils ont, avec appui d’Afia Mama, redynamisé leur club des jeunes élèves. Lokutu, une cité située dans le territoire de Basoko (Tshopo), à 280 km de Kisangani, connait plusieurs cas des violences faites à la femme. Selon le dernier rapport de l’ONG Afia Mama, qui met en œuvre un programme intégré de lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles (VFF/JF), le territoire de Basoko est le plus touché. Face à cette détérioration de la situation de la femme et la jeune fille dans cette partie de la Tshopo, Afia Mama a initié une proposition d’édit fixant les modalités pratiques de lutte contre les VBG et de promotion de droit d’accès à la justice. Cet édit déjà jugé Recevable par l’assemblée provinciale de la Tshopo pourra soulager les femmes et tous les citoyens de cette province.
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