Appuyé par le Centre Carter: COSCES obient l’accord de l’autorité communale de la N’sele pour appuyer les femmes rurales

La Bourgmestre de la commune de la N’sele, Mme Brigitte Mwalukié Kembe, a marqué, samedi 11 juin 2022, son accord de principe afin d’appuyer les femmes rurales et maraichères de son entité, à l’issue d’un plaidoyer mené par les animatrices du Collectif des organisations de la société civile pour l’éducation et la Santé (COSCES) qui exécutent depuis près d’un mois le projet  « Accès à l’Information pour les femmes de la commune de la N’sele ». Les actions de ce projet sont menés dans le cadre du programme « Voix et Leadership des Femmes » (VLF) appuyé par le Centre Carter en RDC.

De prime à bord, le groupe de plaidoyer des membres de COSCES a d’abord recadré la situation en soulignant que le Contexte économique, social, sécuritaire et environnemental de la commune de la Nsele est caractérisé par les disparités économiques encore plus grandes.  Pour le groupe de plaidoyer, la commune abrite le port de Kinkole, situé sur la rive sud du Pool Malabo, le domaine présidentiel qui s’est développée durant les années 1960-1970 et est constituée d’une population hétérogène sur le plan ethnique, et possède plusieurs villages. L’urbanisation gagne cette commune, en particulier en sa partie occidentale proche de l’aéroport international de Ndjili.

Au cours de leur descente dans différents sites de la commune de la N’sele, le groupe de plaidoyer a signifié, malheureusement à la bourgmestre, une note de la féminisation de la pauvreté. Ce qui résulte la nécessité le besoin d’un renforcement des inégalités hommes-femmes, notamment dans le secteur informel de l’économie, et principalement dans les couches les plus défavorisées de la population.

Selon Mme Astrid Tambwe, l’une des animatrices de ce projet, le secteur agricole à Kinkole, pourtant épine dorsale de l’économie du pays, n’est pas financer de manière à être soutenir massivement. Elle a rappelé également que parmi les paysans et les ouvriers agricoles, la commune de la N’sele compte une forte population de femmes, aujourd’hui forcées de travailler comme ouvrières non qualifiées dans des conditions difficiles, où règnent l’exploitation et l’insécurité et où elles sont plus vulnérables. « Cela a de graves répercussions sur la santé et la scolarité des enfants surtout les filles qui sont contraint à travailler à leur tour ou à se lancer dans les unions précoces », a-t-elle précisé devant la bourgmestre de la commune de la N’sele.

De son côté, Matondo B. a martelé son message sur l’environnement sécuritaire malsain dans la commune de la N’sele, qui selon elle, est la conséquence des mépris de tout principe d’éthique et de valeurs humaines, occasionnant les anti-valeurs et le banditisme déplorés dans les milieux péris urbain en terme de délinquance juvénile autrement dit KULUNA, SHEGUE, Enfants de la rue et autres enfants en situation difficile. Elle a invité l’autorité communale dans sa casquette de mère à renforcer les mesures sécuritaires afin de protéger les femmes et les enfants de la Commune de la N’sele.

Sur ce, le groupe de plaidoyers membres de l’animation du projet « Accès à l’information pour les femmes de la Commune de la N’sele » a demandé à la bourgmestre de bien vouloir accorder une attention particulière aux problèmes posés spécialement en mettant à la disposition des femmes de la N’sele des espaces de convivialité pour que les femmes peuvent se rencontrer pour se former, s’informer et échanger les expériences sur la défense de leurs droits et l’accompagnement sur les techniques appropriées dans les domaines de l’agriculture, élevage et commercialisation.

Notons que ce projet de 3 mois mise en œuvre par COSCES est financé par les affaires mondiales du Canada et appuyé par le Centre Carter en RDC.

GNK

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