Arrestation des prostituées : La police congolaise dévie sa mission en filmant les parties intimes des professionnelles de sexe à Kinshasa

Une dizaine de filles prostituées ont été arrêtées le week-end dernier par les éléments de la police criminelle à Kinshasa.

Malheureusement, lors de l’interpellation de ces professionnelles de sexe pratiquant  » la partouze », la police criminelle a filmé ces dernières nue et a obligé certaines d’entre elles qui étaient presque couvertes à se déshabiller pour montrer les parties intimes de leurs corps.

La vidéo a fait le tour sur la toile depuis dimanche 09 avril dernier. Un choc pour les internautes congolais qui souligne que la police a dévié sa maison de protectrice.

Selon des informations parvenues à notre rédaction, cette maison privée des prostituées est située dans la commune de Ngaliema où cet écurie des filles pratique la PARTOUZE.

Dans cette invention de la police criminelle, un un chauffeur de la Monusco a été retrouvé sur le lieu de la maison des prostituées, assis comme un prévenu et son visage marqué par des signes de tortures.

Soudain, le fonctionnaire de la mission onusienne en RDC, M. Gaby Bembi a été signalé mort par le service de la police criminelle, a indiqué un communiqué de la Monusco.

Comment a-t-il été retrouvé mort? Une question qui reste jusque là sans réponse pour ses collègues de service et sa famille biologique.

Par ailleurs, le ministre des droits humains, M.Fabrice Puela a dans un communiqué publié hier mercredi exigé l’ouverture d’une enquête pour traduire les autres de ce crime devant les instances judiciaires de la République Démocratique du Congo.

Soulignons que la pratique de la partouze n’est pas autorisée légalement en République Démocratique du Congo

Elle est une pratique qui favorise la dépravation des mœurs et viol les valeurs traditionnelles et culturelles de la RDC.

Se référant à la Loi n°06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais qui stipule : [ Tout acte ou toute transaction ayant trait au trafic ou à « l’exploitation d’enfants ou de toute personne à des fins sexuelles « moyennant rémunération ou un quelconque avantage, est puni de dix à vingt ans de servitude pénale ».

Malgré la réaction du Ministre des Droits Humains, aucune information officielle n’a été révélé à la presse par la hiérarchie de la Police Nationale Congolaise pour recadrer ses agents qui ont dévie leur mission.

AcofepeNews

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