L’installation officielle de Mme Chantal Bashizi inquiète les organisations féminines car sans raison valable jusqu’à ce jour, elle n’a toujours pas pris ses fonctions. Et une fois de plus, le nouveau report de la remise et reprise est fixé au 2 juillet prochain.
Voilà pourquoi elles accusent à la léthargie et crient à la violation de l’article 14 de la constitution de la République et au non respect de la résolution 1325.
C’est face à la presse composée essentiellement des hommes, que six organisations féminines, œuvrant pour les droits des femmes et les ressources naturelles, ont exprimé leur mécontentement dans la gestion de la prise officielle des fonctions de la nouvelle directrice générale du Cadastre minier. ” Nous ne pouvons pas accepter qu’il y ait un nouveau report entre les deux directeurs tel qu’ indiqué par le premier ministre, Sam Lukonde”, ont-elles déclaré par le truchement de Mme Mignonne Mbombo, membre du consortium.
Pour la petite histoire, Mme Chantal Bashizi a été nommée en 2018 sous le premier ministre Bruno Tshibala, avec quatre autres mandataires qui avaient déjà occupé leurs fonctions. Il s’agit de celui du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification (CEEC), du Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale à petite échelle (SAEMEPE), du Service géologique national du Congo (SGNC) et du CRM. C’est à peine qu’elle va recevoir sa notification venant de l’actuelle locataire du ministère des Mines, Mme Antoinette Nsamba.
Flore KAYALA MUKALA