Centre Carter : Des membres des associations d’Afrique Francophone et d’Haïti en atelier d’apprentissage pour la présentation des projets innovants

Le groupe de plaidoyer Voix et Leadership des Femmes (VLF), avec l’appui des affaires mondiales du Canada et le Centre Carter, avait procédé mercredi 23 février 2022 à Kinshasa, au lancement de l’atelier d’apprentissage en ligne à partir de la République d’Haïti, avec la participation des membres de VLF et différentes associations de la société civile de 120 pays d’Afrique francophone, y compris d’Haïti.

Au cours de cette rencontre internationale l’accent était placé sur l’innovation, l’atelier d’apprentissage de VLF qui doit s’étendre jusqu’au 25 février 2022, prévoit plusieurs activités. Entre autres, la présentation des thématiques à aborder au cours de l’année 2022, des résultats du sondage des événements de l’an passé (2021) et les innovations mises en place par les organisations liées aux différents projets, ou encore les échanges sur les aspects logistiques. Près de huit associations internationales avaient pris à cet atelier en ligne, il s’agit de CFSAPH du Sénégal, CAFASOPS du Bénin, CBMT de la RDC, COLFQ de la RDC, Jem’ah Association de la RDC, REFEDEF, SOFAIC de la RDC et CRIGED du Burkina Faso. Au cours de ces assises, les participants à cet avaient présenté des projets innovants portant sur les droits fondamentaux et des violences basées sur le genre.

L’ouverture de cet atelier avait connu la présence en ligne de plus de 270 participants, sous la co-facilitation de la Coordonnatrice du programme « Voix et Leadership Féminin » (VLF) du Centre Carter/RDC, Mme Marie-Josephine Ntshaykolo.

Pendant deux jours, l’occasion était toute trouvée pour chaque participant ou participante, membre de VLF ou femme leader d’une association, de présenter à l’assistance les différents projets réalisés, les innovations mises en place pour chaque projet ou de partager quelques expériences.

A l’image de Mme Fatou  Diop de VLF/Sénégal, qui a exposé sur l’interprétation des langues des signes au profit des jeunes filles sourdes. Selon elle, ces langues des signes doivent être vulgarisées et les filles sourdes bénéficiées d’une réelle intégration dans la société.

De son côté, Mme Emérence Nsonga du Centre Bamamu Tabulukayi situé dans la province du Kasaï-Central en RDC, avait partagé avec l’assistance le travail fait sur terrain par structure à propos du mariage précoce des jeunes filles. L’assistance juridique que le Centre Bamamu Tabulukayi les apporte et les différentes méthodes de développement économique mises en place en leur faveur. Mme Nsonga a mis en exergue l’enquête de sa structure dans le but de découvrir les jeunes filles victimes de mariage précoce à travers la province du Kasai-Central, particulièrement, à Kananga.

Mme Laetitia Muabila de la ville de Kinshasa en RDC, travaille avec les jeunes filles élèves en les sensibilisant sur les différentes thématiques, par le harcèlement sexuel, le mariage précoce, en elle produisant des podcast. Elle a aussi rappelé la rubrique A La Une dans son projet qui permet aux jeunes filles élèves de s’exprimer.

Il sied de noter que le Centre Carter est une organisation non gouvernementale à but non lucratif et apolitique guidée par un engagement fondamental en faveur des droits humaines et de l’atténuation de la souffrance humaine. Fondée en 1982 par le Président Jimmy Carter et la première dame Rosalynn Carter en collaboration avec l’Université d’Emory aux USA.  Le Centre Carter est présent dans plus de 80 pays du monde.

GNK

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