Quatre animatrices membres du collectif des organisations de la société civile des secteurs de l’éducation, de la santé et l’agriculture (COSCES) ont sensibilisé samedi 21 mai 2022, une centaine des jeunes filles et femmes des quartiers Mikonga Campem et Efobank situé dans la municipalité de la commune de N’sele, sur les notions élémentaires des violences sexuelles basées sur le genre (VSBG).
Dans sa prise de parole, Me Fofinat, animatrice dudit projet « Accès à l’information aux femmes de la commune de la N’sele » a laissé entendre que le concept violence à l’égard des femmes revêt des aspects physique, sexuel, affectif et économique. Les formes de violence les plus répandues sont la violence familiale et la violence perpétrée par un partenaire intime, la violence sexuelle (y compris le viol), le harcèlement sexuel et la violence affective ou psychologique.
A l’en croire, les différentes formes de violences conjugales se conjuguent souvent pour une même femme. L’animatrice du projet a mentionné que la même victime, peut être exposée à d’autres violences au travail ou sur la voie publique.
De son côté, Me Binette Matondo a fait savoir que les violences peuvent être présentes aux différents âges de la vie d’une fille et d’une femme. « C’est ce qu’on nomme le continuum des violences et qui invite à lutter contre les violences faites aux filles et aux femmes dans toutes les sphères de la vie, sous toutes leurs formes et à tous les âges », a-t-elle ajouté.
Parlant du droit à l’Education, Grâce Ngyke, animatrice de ce projet a fait mention à l’article 43 de la constitution stipulant que : « Toute personne a droit à l’éducation scolaire. Il y est pourvu par l’enseignement national. L’enseignement national comprend les établissements publics et les établissements agréés ». Selon elle, la loi fixe les conditions de création et de fonctionnement de ces établissements afin de permettre à chaque enfant d’aller à l’école.
Dans ces deux sites, les messages des animatrices ont porté sur les droits fondamentaux. Les articles 10 et 15 de la loi sur les droits des femmes et de la parité ont été évoqués l’animatrice du projet stipulant respectivement que la femme a droit à l’accès à l’éducation et à la formation ainsi que son droit à la protection contre les VIH SIDA.
Soulignons que ce projet a pour objectif de favoriser l’accès à l’information et le débat public par la campagne de vulgarisation.
Ces activités se tiennent dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Accès à l’information des femmes de la Commune de la N’sele », du programme Voix et Leadership des Femmes (VLF) financé par les affaires mondiales du CANADA.
Il sied de noter que le Collectif des Organisations de la Société Civile des secteurs de l’éducation, de la Santé et de l’agriculture (COSCES) que dirige Mme Marie Kyet MUTINGA, milite pour la promotion du genre et de la parité, la promotion du dialogue permanent entre les communautés, la promotion de l’éducation formelle et non formelle, la promotion et la défense des droits humains, la réhabilitation et la création des structures sociales.
Olive KANGUNDU