En face des élus provinciaux : Les OSC- DAIC et GADF plaident pour la prise en compte du protocole de Maputo

La plate forme Congolaise des Organisations de la société civile pour la promotion des droits à l’autonomisation et l’intégrité corporelle (DAIC), en collaboration avec le groupe d’action pour les droits de la femme(GADF), a organisé une matinée d’échange mardi 25 octobre dernier, avec les députés provincaux, élus de la ville de Kinshasa en vue de plaider pour l’effectivité du protocole à la charte africaine sur les droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits de la femme en Afrique.

selon Me Olivier Okassema, point focal de la coalition à Kinshasa, la rencontre avait pour objectif d’informer les alliés sur l’approche DAIC, diffuser la proposition d’argumentaire,obtenir l’adhésion à la coalition et se convenir sur les prochains actions à mener selon le calendrier qui serait mis en accord avec les OSC.

Me Olivier Okassema a jugé opportun l’invitation des élus provincaux de la ville de Kinshasa pour porter le message aux décideurs respectifs selon leurs attributions et compétences pour la mise en œuvre intégrale du protocole de Maputo.

Allant plus loin, Me Olivier Okassema a trouvé nécessaire de rallier les autres activistes convaincus par la cause afin de la porter d’une voix plus forte à qui de droit.

De son côté, la Présidente de l’Ong « GADF »,Mme Astrid Tambwe a rassuré les députés provincaux sur le bien fondé de ce protocole surtout que la constitution de la RDC consacre la promotion et la sauvegarde des droits humains et des libertes fondamentaux.

« Nous avons la loi cadre de la santé », a laissé entendre Mme Astrid Tambwe tout en précisant qu’il existe cette loi en RDC vise la couverture de la Universelle tout en ajoutant le programme de santé sexulelle et reproductive qui s’étend aux adolescents.

Par ailleurs, les députés provincaux élus de Kinshasa, ont accepté de collaborer étroitement avec les Organisations de la société civile afin d’atteindre les objectifs assignés par les activistes des droits humains.

il sied de que cette activité avait pour but de sensibiliser les élus provinciaux sur les méfaits de l’interruption volontaire de la grossesse en tant que problème de santé publique à Kinshasa.

Grâce Ngyke Kangundu

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