En visite dans la famille de Marie Biangani tuée en 2005: Daniel Aselo révèle la création d’un fond d’indemnisation

Le Vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Maître Daniel Aselo Okito, s’est rendu en fin de journée du 30 juin auprès de la famille de la feue Marie Biangani, tuée à bout portant par un policier dans sa parcelle sur l’avenue Kanda-Kanda dans la commune de Kasa-Vubu. C’était en 2005 lors des manifestations pacifiques appelées et organisées par l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS).
Pour la petite histoire, « alors que le régime passé était encore aux affaires et que la police a dispersé la foule, l’actuel président qui faisait partie des leaders de l’opposition, s’était réfugié dans la maison de Marie Biangani qui a refusé de le livrer à la police tenant absolument à l’arrêter », a expliqué la fille de Marie Biangani. Et de poursuivre : « C’est ainsi qu’un policier va tirer trois balles sur la poitrine et sur les jambes de ma maman, juste parce qu’elle avait protégé Félix-Antoine Tshisekedi dans sa maison. C’est ainsi que son histoire est aujourd’hui liée à celle de l’actuel président de la République ».
Après le récit tragique de la fille de la victime et détaillant la scène macabre de l’assassinat de sa mère, plaie béante qui demeure encore dans le cœur de chaque membre de la famille,
le patron de la sécurité nationale a
promis pour ce faire d’être intraitable vis-à-vis de la violence policière, comme il en a d’ailleurs inscrit dans son programme d’action. Il a ajouté que « la justice sera faite d’où l’importante présente à ses côtés et sur les lieux du ministre de la Justice ».
Le VPM Adelo Okito a, par la même occasion, annoncé le soutien du gouvernement congolais non seulement pour le cas de Marie Biangani mais aussi pour toutes les victimes du genre. « Voilà pourquoi le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a instruit le premier ministre Sama Lukonde pour la création d’un fond pour indemniser les victimes dues aux violences policières » a-t-il révélé.
À cet effet, un trio composé « du premier ministre, du ministre de la Justice et moi-même de l’Intérieur, Sécurité, devra organiser la canalisation desdits fonds afin qu’ils arrivent effectivement auprès des victimes si elles sont vivantes ou auprès de leurs membres de famille », a-t-il conclu.

AcofepeNews

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