La Présidente de la Fondation « Nehema » a échangé lundi 14 février 2022, dans la salle Polyvalente du secrétariat général du Ministère du Genre, Famille et Enfant (GEFAE), avec une centaine de femmes maraîchères de la ville de Kinshasa, en prévision du lancement de la formation de 4000 femmes dans un programme agri-entreprenariat.
Avant cet échange, une minute de silence a été observée en mémoire de 26 femmes commerçantes décédées la semaine dernière au marché Matadi Kibala suite à une coupure de câble de haute tension de la Snel alors qu’il pleuvait ce jour-là dans la ville de Kinshasa.
Selon la modératrice, cette rencontre a pour objectif d’encourager l’entreprenariat féminin, la production et consommation des produits agricoles cultivés par des femmes maraîchères de ce pays.
Prenant la parole, le numéro un de la Fondation « Nehema » a conscientisé ses interlocutrices en rappelant que les femmes maraîchères détiennent la sécurité alimentaire de tout un pays. « Le dévéloppement de ce pays est entre vos mains », a laissé entendre Mme Ketsia Olangi.
Dans sa communication, Mme Ketsia a annoncé le lancement prochain des séances de formation en faveurs des femmes maraîchères, et bien en partenariat des autres structures féminines. Selon elle, cette formation va se baser sur quatre points essentiels : « La production, la transformation, la présentation et la création du marché ».
Pour la présidente de la Fondation « Nehema » qui a intervenu dans le cadre du projet « PAMOJA », l’appui de la fondation serait de racheter toutes les matières agricoles produites par les femmes et en faire une transformation personnelle.
« En tant que femme entrepreneure, j’ai intérêt à promouvoir les produits made in Congo », a lancé avec détermination Mme Ketsia Olangi.
Elle a promis à ces dernières de pouvoir se battre à mener un plaidoyer auprès des autorités congolaises afin que des espaces soient accordés aux femmes maraîchères pour cultiver leurs champs.
Par ailleurs, Mme Ketsia Olangi a exhorté les femmes maraîchères à travailler dans la synergie en vue de créer dans l’avenir une véritable entreprise agro-alimentaire. Pour elle, ce geste serait un soutien à la création d’emploi.
Enfin, toutes ces maraîchères rencontrées se disent confrontées à la difficulté de la distance, de manque de route, d’encadrement et de moyen pour l’achat des engrais chimiques.
Grâce NGYKE KANGUNDU