Face à la presse: l’AFCV plaide pour la prise en compte de la maladie « Vitiligo » au sein du Ministère de la Santé publique en RDC

La Présidente de l’Association Franco-Congolaise du Vitiligo (AFCV), Mme Hugues Kalenga Fabiola, victime de l’infection dermatologie appelée  » la vitiligo  » a lancé lundi 07 novembre 2022 à Kinshasa, auprès du gouvernement congolais un cri d’alarme pour une politique publique de prise en compte des malades.

Selon Mme Huguette Kalenga, l’association a pour objectif d’informer, soutenir et défendre les personnes atteintes du Vitiligo en RDC.

Elle a fait savoir que l’AFCV a pour vocation de mettre en œuvre toutes actions pouvant conquérir ou faciliter l’amélioration de condition des vies et le bien être des personnes atteintes du Vitiligo.

« L’Association travaille également pour répondre aux situations d’urgence, aux problèmes et aux difficultés que rencontrent les personnes en souffrance de cette maladie », a fait savoir Mme Huguette kalenga.

Sur ce, le numéro un de cette structure a invité le gouvernement congolais à pouvoir inscrire le Vitiligo dans le répertoire des maladies reconnues par le Ministère de la Santé publique en raison des crises édictées par l’OMS sous l’adoption de la RDC.

« Et cette situation rend difficile l’utilisation des thérapies expérimentales agréer sous d’autres cieux pour la prise en charge de personnes atteintes de cette pathologies », a-t-elle ajouté.

Avec l’appui de la Fondation vodacom, l’AFCV entend mener une enquête nationale avec le Ministère de la santé publique et l’accompagnement de la Radio Okapi, afin de démontrer le niveau de propagation de cette pathologie.

Pour le Directeur Provincial du Programme National Multisectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS), le Docteur Patrick Ekanga, a fait savoir que jusqu’à ce jour là cause exacte de la maladie n’est pas connue de tous les laboratoires du monde.

« Le stress est l’un des facteurs de déclenchement de la vitiligo sur la peau », a laissé entendre le Dr. Patrick Ekanga.

Par ailleurs, Mme Huguette Kalenga annonce de mener un plaide après avoir rassembler des arguments à l’inscription de vitiligo au Ministère de la santé publique.

Pour elle, la réussite de cette démarche faciliterait l’agrément des thérapies expérimentales déjà identifiées qui sont déjà utilisées aux États-Unis pour la prise en charge des personnes atteintes.

« S’il n’est pas possible d’empêcher la maladie d’apparaître et de se développer, on peut aujourd’hui réorienter une part importante déjà touché… » a martelé Mme Huguette Kalenga.

Enfin, elle a lancé l’appel aux personnes souffrant de cette maladie à s’inscrire au niveau de l’asbl pour mener un combat commun.

Grâce Ngyke Kangundu

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