Près d’une centaine de femmes, jeunes filles et hommes de la commune de la N’sele, ont échangé, mercredi 26 avril 2022 à l’espace Ngwasa 2 situé dans la cité de Kinkole, avec la députée provinciale et rapporteur adjointe de l’Assemblée provinciale de Kinshasa Marie Kyet Mutinga, autour de la promotion de l’autonomisation de la femme dans le domaine de lutte contre la pauvreté.
C’était au cours du débat radiophonique organisé par l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse-Ecrite (ACOFEPE), avec l’appui technique d’Internews.
Des échanges citoyens qui ont permis à Mme Kyet Mutinga de brosser sa longue expérience dans la vie associative et les aides sociales qui date depuis 2011, l’année de création de son association dénommée Collectif des Organisations de la Société Civile du Secteur de l’Éducation et de la Santé (COSCES).
Une expérience personnelle qui selon elle, doit être considérée comme des empreintes que les femmes doivent suivre, de manière particulière, pour s’épanouir économiquement.
Mme Kyet Mutinga a tiré de son expérience, le sens d’aider les autres qui doit animer une femme qui aspire à l’autonomisation. Il s’agit de l’esprit altruiste. Car, a-t-elle dit, Dieu bénit la personne qui donne aux autres.
En ajoutant que l’altruisme permet à la femme qui est autonome de booster d’autres femmes. ”Ce qui, sans nul doute, doit résulter à une chaîne des femmes autonomes dans une communauté synonyme de développement’’, a-t-elle ajouté.
Bien avant l’intervention de l’élue de la N’sele, l’activiste des droits des femmes, Mme Astrid Tambwe et l’experte en genre, Mme Chantal Faida, ont abordé, respectivement, sur l’entrepreneuriat et l’emploi, et l’inclusion sociale.
Mme Astrid Tambwe a d’emblée indiqué que c’est l’état qui le seul responsable capable d’assurer le mieux être à chaque citoyen. A l’en croire, il est question ici pour l’état de créer des conditions nécessaires pour qu’il y est des emplois à profusion.
En ce qui concerne l’entrepreneuriat, l’activiste des droites femmes a expliqué qu’il s’agit de la création d’une source personnelle de revenu telle un atelier de couture, une cabine téléphonique, la vente de pain, etc.
Ce n’est pas tout. Mme Astrid Tambwe a poursuivi en précisant que mettre en place une petite entreprise doit être suivi par la connaissance des lois qui régissent le commerce pour faire face aux exigences y relatives.
Entre autres, l’obtention des documents pour couvrir la petite entreprise.
Quant à Mme Chantal Faida, elle a exhorté aux femmes, jeunes filles et hommes à cultiver le travail d’ensemble qui s’apparente à plusieurs qui forment un tout pour mener des actions. Autrement dit, il faut toujours considérer tous les talents d’un groupe pour réaliser un projet. C’est ce qu’on appelle l’inclusion sociale et elle produit toujours la réussite, selon Mme Chantal Faida.
En clair, les exposés des intervenants à ce débat radiophonique ont été bénéfiques à voir les réactions de la plupart de participants. les préoccupations des participants avaient porté sur le bilan de l’exercice du mandat donné à la députée provinciale Kyet Mutinga, l’accès à infrastructures et la sécurité. Elle a rassuré sa base de poursuivre cette lutte de défense des conditions de vie des populations de Kinkole auprès de l’Exécutif.
Somme toute, une occasion toute trouvée de prendre une autre tangente dans l’exercice du travail de chacun, à coup sûr, se sont-ils exprimés.
Alain-Prince Eale
