Journée internationale de soutien aux victimes de la torture : « Aucune circonstance ne peut être invoquée pour justifier le recours à la torture… », a affirmé M.Moise Balagizi

Membre influent de la société civile en République Démocratique du Congo et du Conseil Économique, social et Culturel de l’Union africaine, Moïse Balagizi a déclaré lundi 26 juin 2023, qu’aucune circonstance ne peut être invoquée pour justifier le recours à la torture sous toutes ses formes.

Cette déclaration a été faite dans le cadre la célébration de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture.

L’activiste des droits humains, Moïse Balagizi a signifié que ce refus de torture s’applique aussi pour d’autres peines ou traitements inhumains, cruels et dégradants et que l’État Congolais à l’obligation de garantir l’accès pour les victimes aux mécanismes de justice, de réparation et de réadaptation.

Selon M. Moïse Balagizi, la torture et les mauvais traitements cruels, inhumains et dégradants continuent d’être pratiqués en toute impunité en RDC malgré les efforts déployés par le Président de la République, Chef de l’État, ainsi que son gouvernement dans la lutte contre ce fléau.

Il a laissé entendre que les provinces de l’Est du pays sous état de siège connaissent les plus grands nombres de victimes des actes de torture.

En effet, La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l’être humain.

Malgré l’interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde.

La protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d’autres formes de traitements cruels, inhumains et dégradants. Ses conséquences vont souvent au-delà de l’acte isolé sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence.

L’ONU a toujours condamné la torture comme l’un des actes les plus viles commis par des êtres humains sur leurs semblables.La torture est un crime en vertu du droit international et fait l’objet d’une interdiction absolue qui ne peut être justifiée en aucune circonstance.

Cette interdiction fait partie du droit international et s’applique à tous les membres de la communauté internationale, que l’État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite.

La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l’humanité.Par la résolution 52/149 adoptée le 12 décembre 1997, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, en vue d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application effective de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987.

Le 26 juin est l’occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l’ONU, la société civile et les individus à travers le monde pour s’unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de torture.

Amara Chukwu

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *