La salle de conférence du Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa, a servi de cadre au Fonds des Nations-Unies pour la population en République Démocratique du Congo (UNFPA), lundi 12 juillet 2021, à organiser en marge de la journée mondiale de la population une matinée de réflexion sur l’impact de la Covid-19 en matière de violences sexuelles basées sur le genre, l’accès aux services de Santé sexuelle et reproductif. Cette activité a été placé sous le thème : « Les droits et les choix sont la réponse : en cas d’augmentation ou de diminution temporaire des naissances, influencer sur les taux de fécondité ne peut se faire qu’en accordant la priorité à la santé et aux droits en matière de reproduction ».
Dans ses analyses, l’UNFPA atteste qu’au premier semestre de l’année 2020, il y a eu une augmentation significative du nombre de cas déclarés de violences basées sur le genre (VBG) de 57%, avec 26.908 cas contre 17.105 à la même période en 2019 tel que fourni par le coordonnateur humanitaire dans sa déclaration faite en octobre 2020.
L’UNFPA estime que des personnes n’ont pas accès à la contraception et aux informations sur la pandémie de la Covid-19, ce qui pourrait aggraver la situation.
Sur ce, la RDC pour sa part, s’est engagé en faveur du financement du RGPH.
L’ambassade de Suède en RDC, un des partenaires de l’UNFPA, a constaté une forte augmentation de violences basées sur le genre ainsi que des mariages précoces et des grossesses non désirées durant cette pandémie à Coronavirus.
Il sied de noter que la Suède soutient le travail de l’UNFPA en RDC, qui consiste à lutter contre toute sorte de VBG et enfants à travers ses différents projets sur toute l’étendue du pays.
Cette activité a connu la présence de la Ministre du genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba, et du vice-ministre du plan, Crispin Mbadu Phanzu.
AcofepeNews