La loi Mbau: ACOFEPE engage un débat au sujet de la fixation du prix de la dot

l’Association Congolaise des Femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) en partenariat avec le Réseau des Jeunes Agents de changement de l’Union africaine (JACUA) a organisé samedi 13 mai dernier, une conférence en ligne entre les femmes leaders et les hommes autour de la proposition de loi MBAU.

Cette énième Tribune d’expression populaire avait pour thématique : « Loi MBAU: la fixation du montant de la Dote, va t-elle à l’encontre de nos valeurs culturelles et coutumières ? »

Cette conférence avait connu quatre panelistes. Il s’agit de Maître Christian Elando Juriste, Mme Grâce Ngyke Kangundu, Présidente de l’Acofepe Rdc , Mme Fifi KANDOLO MUBENESHA, Experte en Genre ainsi que de Mme Sandra Ngoie, Coordonnatrice des radios de Proximité de Kinshasa.

Une modération assurée par l’activiste des droits humains, M. Gustave Cibangu, coordinateur national de JACUA, il a été relevé au cours du débat plusieurs question allant dans l’idée de chercher l’historicité du sens de la Dote, son aspect social et juridique avec un rappel de la Disposition comprise dans le code de la famille en son article 361 qui stipulait que le montant de la Dote devrait être fixé par le Président de la République en 1971 par Joseph Mobutu Sese seko qui est restée pendante jusqu’à la venue de la loi MBAU.

Les interventions de chaque panelistes ont démontré l’importance de sensibiliser la population et particulièrement les parents sur ce qu’est réellement la Dot.

Dans son exposé, Me Christian a tout d’abord rappelé que la proposition de loi qui modifie le code de la famine ne doit pas être considéré comme un fond de commerce pour certaines personnes.

« Le prix de la dot proposé ne doit pas aussi être considéré comme un prix d’achat d’une femme », a fait savoir l’avocat.

Pour lui, la dot est un symbole qui est composé et peut être composé de deux éléments( les biens relatifs à la coutume de l’épouse reconnus et l’enveloppe qui doit être symbolique et non considéré le prix d’achat que l’on doit déterminé.

Par contre, Mme Fifi Kandolo et Mme Sandra Ngoie estiment que cette loi ne réponds pas aux réalités que vivent les femmes et les hommes dans l’arrière pays.

Selon Mme Fifi Kandolo , le député national initiateur de cette proposition de loi devrait consulter la base en écoutant les femmes qui vivent dans des villages, les hommes également ainsi que les chefs coutumiers de chaque province de la République pour harmoniser les vues.

Une position appuyée par la Présidente de l’ACOFEPE en disant que : « La Femme n’a pas de prix ».

Mme Grâce Israëlla KANGUNDU a ajouté que fixer le prix de la dote, c’est réduire la femme à un objet commercial.

Ce sujet délicat et pertinent ne mets pas toujours tout le monde. Pour les participants, Le grand problème serait au niveau de la fixation du prix de la dot et l’acceptation du système polygame dans les familles congolaises.

Notons que ladite proposition de loi a été déclarée recevable le 08 mai dernier par l’Assemblée nationale.

Amara Chukwu

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