Le Vice-Premier ministre de l’intérieur s’engage dans la lutte contre les transferts illégaux d’armes en RDC

Dans sa double casquette du Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières et  Président de la réunion ministérielle de la commission Nationale de contrôle des armes légères et petit calibre et de réduction de la violence armée, (CNC-APLC) , Daniel Aselo Okito wa Koy, s’est dit engagé dans la lutte contre les transferts illégaux d’armes en RDC, lors de l’ouverture de l’atelier sur la contribution de la CNC-ALPC à la paix et la sécurité en RDC, mardi 1er juin  à l’hôtel Sultani dans la commune de la Gombe.  Plusieurs acteurs de sécurité prennent part à ces assises qui se tiendront pendant deux jours avec l’appui de la Monusco notamment des officiers généraux de la maison militaire du Chef de l’état, des officiers du corps logistique et de la base logistique centrale des FARDC, du conseiller spécial du Président de la République en matière de la sécurité, du coordonnateur de la de la structure changement de mentalités, des officiers des FARDC et de la Police Nationale Congolaise, du secrétaire permanent et experts de la CNC-ALPC, des experts étatiques des services de sécurité ainsi que des agences du système des Nations Unies. Prenant la parole à cette circonstance, Patrick Kombe, secrétaire permanent de la CNC-ALPC, a fait savoir que cet atelier a pour but de démontrer et échanger sur les efforts de ladite structure et du rôle qu’il joue pour la paix et la sécurité en RDC. Ce qui, appuie-t-il, passe par une sensibilisation des différents acteurs points focaux près des décideurs sur la pertinence de l’insécurité causée par la circulation d’armes illicites dans l’Est de la RDC et la prise des mesures de prévention. Selon Patrick Kombe, les résolutions issues de ces assises constitueront un plaidoyer conséquent  pour une levée totale de l’embargo imposé sur les armes au regard de la RDC.

A son tour, le VPM de l’intérieur, Daniel Aselo Okito Wa Koy,  a loué les efforts du Chef de l’état, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, commandant suprême des forces armées et de la police nationale congolaise, dans sa vision respectueuse des droits de l’homme, qui entend réduire sensiblement les cas des violences armées, par le renforcement du contrôle de toutes armes circulant en RDC et détenues par les forces de défense et de sécurité ainsi que par la population civile. Le VPM en charge de l’intérieur a axé son intervention la circulation illicite des armes dans l’est du pays, qui demeure jusqu’à présent, selon lui, une source d’’insécurité.

officier militaires
Une vue des participants à cet atelier

 A cet effet, Daniel Aselo a insinué que réduire la prolifération des armes légères et de petit calibre, ramène au renforcement systématique de la sécurité et la paix en faveur des populations congolaises surtout celles se trouvant dans des zones  à conflit.  A l’en croire, le fait que le Président de la République ait décrété l’Etat de siège dans deux provinces (Ituri et Nord-Kivu) serait une autre piste de solution à cette problématique.

l’Éradication, une voie prioritaire...

Pour éradiquer cette prolifération, le patron de la sécurité nationale a proposé la tenue d’une bonne action gouvernementale dans la droite ligne d’une synergie institutionnelle en vue d’obtenir l’harmonisation de la législature nationale en la matière en conformité avec les instruments juridiques nationaux et internationaux;  la gestion des stocks, le désarmement civil volontaire, la construction des armureries, la sensibilisation de la population civile ainsi que la coopération nationale et internationale aux fins de réduire le trafic transfrontalier d’armes et l’échange d’information permanente avec les communautés victimes de l’insécurité et des cas récurrent de violence armée basée sur le genre. Par ailleurs, la tenue de cette activité  cadre conformément à l’instrument international de traçage et au programme d’action des Nations Unies en vue de prévenir, de combattre et éradiquer le trafic illicite d’armes légères et petit calibre auxquels la RDC a souscrit.  A ce sujet, la Monusco a réaffirmé de poursuivre sa collaboration avec la RDC  dans la lutte contre le trafic illicite  d’armes légères et petit calibre.  Il sied de noter qu’actuellement la RDC fait face à une recrudescence du trafic illicite d’armes légères et de petit calibre et s’est dotée depuis 2008 d’un instrument national qu’est la CNC-APLC qui vise à combattre et éradiquer le trafic illicite d’armes légères et de petit calibre.

AcofepeNews

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