Dans le cadre du projet Tshilejelu exécuté par l’entreprise chinoise CREC 7, sur initiative du le chef de l’état congolais, l’avenue Lumumba reliant celle de Kalonji et Ngalula Mpanda Njila (ex Inga), entre les communes de Diulu et de la Muya dans la ville de Mbuji-Mayi est la première à recevoir le béton bitumineux .
Ces travaux qui ont démarré le week-end dernier a apporté une grande satisfaction de la population qui s’est déplacée en masse pour y assister.
C’est la première artère à recevoir l’asphalte depuis l’accession du Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi à la tête du pays. Aux cris et slogan de « FATSHI Béton », les Est kasaïens n’ont pas caché leur joie, saluant enfin le début effectif du « changement » tant désiré dans le secteur des infrastructures routières.
La joie de la population était encore plus grande de ce que la ville de Mbuji-mayi a été souvent oubliée dans différentes politiques publiques de développement initiées par les anciens régimes. Plusieurs personnes ont souhaité l’exprimer à cette occasion.
« Nous saluons la bonne volonté du Chef de l’Etat, qui s’est souvenu de la population kasainne avec la réhabilitation de cette route », a laissé entendre un jeune étudiant avant d’ajouter que « Nous nous sentons fier désormais, et ce geste nous redonne espoir de voir le changement sur le plan infrastructure de notre province « .
Le contrôle de qualité au rendez-vous
Ces travaux se déroulent sous l’œil regardant de l’entreprise Techniplan, recruté comme mission de contrôle de qualité. L’objectif étant de s’assurer que l’ouvrage soit construite selon les normes internationales.
« Nous nous adressons aux techniciens et aux constructeurs des routes pour dire que ces travaux nous les exécutons en respectant les normes. Nous avons un fuseau granulométrique et quand nous allons faire l’analyse granulométrique, il faut que ça soit à l’intérieur du fuseau », a expliqué l’ingénieur Marcel Mbikayi de l’entreprise de contrôle technique Techniplan. Il a ensuite demandé à la population de leur faire confiance et particulièrement à l’Office de route qui a certifié l’usine d’asphaltage utilisé pour ces travaux.
« Nous disons à notre population, l’Office des Routes c’est l’unique laboratoire agréé par l’état Congolais. Même si tu veux faire le bitume ailleurs, si l’Office des routes n’a pas certifié ça, c’est zéro. Pour que l’Etat soit sûr qu’on a fait des essais, il faut que l’Office des routes soit là », a-t-il ajouté .
Le projet Tshilejelu est piloté par l’Office des voiries et drainage, OVD, qui en est le maître d’ouvrage délégué. Cette entreprise de l’État suit de près l’exécution des travaux et à leur bonne exécution. L’ingénieur Charles Mwanzalulu, sous directeur technique de l’OVD a Ofait savoir que l’asphaltage amorcé ce jour est une première expérience qui va être consolidée dans la suite des travaux.
« Nous allons aller aujourd’hui jusqu’à 200 soit 300 Mètres pour étudier le comportement du béton bitumineux et je crois qu’à partir de demain, nous allons commencer à faire un bon planning pour ce qu’on pourra commencer à faire par jour. J’appelle la population à être apaisée pour qu’on ne soit pas dans quelque chose qui peut ne pas marcher. Cela veut dire que nous avons pris tout ce temps pour faire un bon travail, le gouvernement a dépensé beaucoup d’argent pour ça », a-t-il déclaré à la presse.
Il sied de rappeler que Tshilejelu est un projet expérimental lancé, il y’a plus de deux ans, par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi. Il est prévu la construction de plus de 120 Km de routes urbaines à travers quelques villes du pays dont Mbujimayi, avec 25Km.
Mariam kabedi/correspondante K.O
