Madame Ndusi Mpembe, ministre du Travail et la Prévoyance sociale, a échangé le lundi 31 mai dernier avec l’ambassadeur de la Suède en République démocratique du Congo, Monsieur Henric Rasbrant. Leur entretien a tourné autour de plusieurs priorités communes aux deux nations, principalement le respect des droits humains et les droits syndicaux qui sont en souffrance. Cet état de choses qui ronge particulièrement les sociétés gérées par l’État congolais.
Il a également été question du plaidoyer de l’ambassadeur suédois sur la participation de la femme dans le monde du travail, surtout lorsqu’il s’agit de la prise de décisions au sommet des entreprises étatiques, rapportent certaines sources proches de l’ambassadeur.
A en croire les mêmes sources, le diplomate suédois a également évoqué la question sur l’autonomisation économique de la femme et de la lutte continuelle contre les violations et les harcèlements des femmes dans le monde du Travail.
Cet état de choses ne facilite pas l’épanouissement de la femme en milieu professionnel car plusieurs dames sont engagées sur base d’arrangements particuliers ( membres de famille) et/ou simplement en contrepartie de son corps. Ainsi, l’on trouve des femmes engagées mais subissant moralement des pressions permanentes de se savoir « appartenant » à sa hiérarchie. La méritocratie et la compétence ne sont pas encore des indicateurs d’embauche en RDCongo.
Grace Ngyke K.