Nadine Mabeka:  » Si la femme comprend qu’elle est une éducatrice, la RDC prendra un autre ascenseur dans le leadership féminin… « 

Elle est une femme leader, trésorière et membre invétéré de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse-Ecrite (ACOFEPE). Madame Nadine Mabeka Nsunda réfléchit, mardi 10 août 2021, à haute voix sur ce que doit être et doit faire la femme congolaise pour non seulement, soigner son image, mais aussi contribuer à l’essor du pays, dans le cadre de la célébration internationale de la femme africaine. Résidente dans la capitale Congolaise, infirmière de formation, Nadine Mabeka appelle toutes les catégories des femmes congolaises à une prise de conscience pour agir en responsable face aux défis qui s’imposent au cours de la carrière de la Femme Leader.        

Acofepenews :  La femme africaine est célébrée le 31 juillet de chaque année. D’ailleurs, une initiative de la malienne Aoua Keita. A cet effet, quel type de femme la RDC a besoin actuellement pour son développement ?                         Nadine Mabeka : La RDC d’aujourd’hui a besoin d’une femme qui doit avoir premièrement en elle, le sens d’une mère pour comprendre le rôle qu’elle doit jouer dans le foyer. C’est ainsi qu’elle peut prétendre gérer des structures, pourquoi pas le pays, si elle est une bonne mère dans le foyer. Peu importe qu’elle soit intellectuelle ou maraîchère. Autrement dit, si une femme comprend qu’elle est éducatrice, la RDC prendra un autre ascenseur.          

AcN : Comment la femme congolaise peut-elle s’émanciper de tous les clichés qui ternissent son image ?        

N. M : « C’est vrai que l’image de la femme en RDC est toujours mal vue surtout par l’homme, son partenaire naturel, à la lumière de certains phénomènes tels les points sexuellement transmissibles ou la promotion par le canapé par exemple. Pour ce faire, elle doit avoir la culture de travail ou de l’effort personnel pour réussir ou obtenir une promotion. Une manière forte pour elle de se libérer de tous ces préjugés et surtout de soigner son image ».    

AcN: Avec toutes les réalités sociétales actuelles, la femme congolaise peut-elle garder l’espoir pour un lendemain meilleur ?          

N.M : « Oui, il y a de quoi à espérer parce qu’il y a des femmes qui se distinguent dans leur travail en contribuant par ailleurs, au développement du pays, malgré les réalités sociétales très difficiles. A l’instar de la journaliste Grâce Ngyke, Présidente de l’ACOFEPE. Un exemple qui démontre clairement qu’il y a de l’espoir pour la femme congolaise ».         

Propos recueillis par Grâce Nkoy (stagiaire/IFASIC)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *