Priscilla MONIREH KAPUPU , milite pour le droit des peuples autochtones pygmées.
Détentrice d’une licence en biotechnologie de l’Université Pédagogique Nationale, Priscilla MONIREH KAPUPU mène depuis plusieurs années, le combat pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones pygmées.
» Être peuple autochtone pygmée est une identité culturelle qui me poursuivra toute la vie. Cette originalité nous fait démarquer dans l’histoire évolutive de l’être humain » a déclaré Priscilla MONIREH KAPUPU, qui depuis 2019, est notifiée comme Chargée des Programmes de l’Alliance Nationale d’Appui et de Promotion des Aires et Territoires du Patrimoine Autochtone et Communautaire en RDC, ANAPAC.
Issue d’un père autochtone pygmée de la tribu Mubuti-Rega du territoire de Mwenga , province du Sud Kivu et d’une mère Bashi, la militante écologiste a été victime de la stigmatisation dès son enfance. Des hommes mesurant 1,44m avec des longs bras, étaient des stéréotypes qu’elle avait combattu durant son parcours scolaire.
» Si je ne parle pas au nom de mon peuple, qui pourrait le faire ? » dit-elle.
Déterminée à faire connaître , le patrimoine de ce peuple marginalisé, la biologiste, a participé à des projets de recherches sur les plantes phytosanitaires, très prisées par les autochtones pygmées.
A travers l’ANAPAC, Priscilla MONIREH KAPUPU, mène des plaidoyers pour la sécurisation et la protection des espaces forestiers habités par les communautés pygmées et bantous.
Passionnée de romans, Priscilla MONIREH KAPUPU s’exerce dans le rôle de facilitateur au sein des communautés locales , a également participé au sommet de la COP 15 en 2022, à Montréal au Canada.
» A travers, la vice-première ministre, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Madame Eve BAZAIBA, les peuples autochtones pygmées, ont vu et soutenu la décision ferme du gouvernement congolais de protéger nos forêts et de faire la publicité de la RDC, Pays Solutions » a conclu Priscilla MONIREH KAPUPU, qui encouragent les femmes a se battre pour leurs droits.
Myriam Luani Bongo
