Les femmes des médias en général se sont réservées le droit de faire des sit-in devant les instances décisionnelles afin de voir la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier en République démocratique du Congo (RDC) être assurée.
Elles l’ont fait savoir lundi dernier devant le ministre de tutelle de la Communication et médias, lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse tenue à Béatrice hôtel dans la commune de la Gombe. Pour les femmes des médias, c’est l’occasion de dénoncer un nouveau phénomène d’attaques et des menaces à l’encontre de tous les journalistes, citant le cas de Collette Kimuntu, Elysée Odia, Perrot Luhara, Peter Tshiani, Stanys Bujakera ainsi que d’autres journalistes menacés soit virtuellement ou attaqués physiquement. Un phénomène qui, selon elles, entrave l’exercice de leur métier aux yeux des autorités compétentes. Elles ont ainsi plaidé devant différentes autorités politiques ainsi que d’autres partenaires, pour une presse libre et impartiale en vue de produire « une information sans masque ». Cette journée mondiale de la liberté de la presse commémorée chaque 03 mai de l’année, a eu comme thème, « L’information comme bien public ».
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