Grâce Israëlla MAMBU KANGUNDU NGYKE, présidente de l’ACOFEPE et troisième fille du regretté journaliste FRANCK NGYKE, a récemment initié une pétition en ligne pour la reconnaissance des 21 journalistes assassinés comme martyrs de la liberté de la presse.
Cette démarche vise à rassembler des signatures parmi les professionnels des médias, les défenseurs des droits de l’homme et tous ceux qui soutiennent cette cause noble.
L’initiative est portée par l’orpheline du journaliste FRANCK NGYKE KANGUNDU, aujourd’hui militante des droits des femmes, en collaboration avec le Groupe de presse la RÉFÉRENCE PLUS et plusieurs associations professionnelles des médias et de protection des journalistes.
Ces acteurs unissent leurs forces pour faire entendre la voix de ceux qui ont été brutalement privés de leur droit à la liberté d’expression.
Au-delà de la simple reconnaissance, Grâce Israëlla NGYKE plaide également pour l’érection d’une statue commémorative en mémoire des journalistes assassinés.
Cette statue serait un symbole fort de la lutte pour la liberté de la presse et rappellerait l’importance de protéger les journalistes dans l’exercice de leur métier.
En outre, la pétition évoque la question de la réparation judiciaire en faveur des orphelins et veuves des journalistes assassinés.
« Il est essentiel de soutenir ces familles qui ont perdu un être cher dans des circonstances tragiques liées à leur profession », a lancé son cri de détresse Grâce Israëlla.
Cette pétition représente donc un appel urgent à la solidarité et à l’action.
« En signant, vous contribuez à rendre hommage à ces journalistes courageux et à soutenir leur famille dans leur quête de justice et de reconnaissance », laissé entendre Grâce Israëlla MAMBU KANGUNDU NGYKE.
Il sied de noter que l’argumentaire de Plaidoyer a été déclaré recevable le 03 novembre 2023 par le Ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement accompagné de son collègue Ministre des Droits Humains lors de la célébration de la journée internationale de la fin de l’impunité pour des crimes contre des journalistes.
Anna Dongo