L’Ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies, Mme Linda Thoma-Greenfield s’est entretenue mardi 25 mai 2021, au cours d’une conversation téléphonique avec le président de la République Démocratique du Congo Felix-Antoine Tshisekedi. Au centre de leurs échanges, Mme Linda Thomas a fait part de ses préoccupations concernant les attaques de groupes armés, en particulier Daech-RDC. Elle a également évoqué l’espoir de son pays, de voir la RDC faire face à ces attaques en parfaite communication avec la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO) et d’autres organisations humanitaires.
La diplomate américaine s’est félicitée de l’accent mis par le président Congolais sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration communautaire avant de réaffirmer la volonté des États-Unis de soutenir la création d’emplois dans le cadre du Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité.
Par ailleurs, Mme Linda s’est dite préoccupée par le fait que des officiers supérieurs des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) ayant des antécédents problématiques en matière de droits humains demeurent à des postes de direction, et a exhorté le président Felix Tshisekedi à veiller à ce que les gouverneurs militaires sous son commandement respectent les engagement de la RDC en matière de droits humains.
Sous une autre chapitre, l’ambassadrice Thomas-Greenfield a également remercié le Chef de l’État Tshisekedi pour son engagement continu à procéder à une enquête approfondie sur les meurtres des experts de l’ONU Michael Sharp et Zaida Catalán.
Concernant le grand barrage de la Renaissance éthiopienne, l’ambassadrice Thomas-Greenfield a souligné que les négociations menées par l’Union africaine devaient selon les États-Unis être des discussions de fond axées sur les résultats, et que la Déclaration de principes de 2015 et la déclaration de juillet 2020 du bureau de l’UA sont des fondations importantes pour ces négociations. En outre, elle a également exhorté Felix Tshisekedi à encourager l’Éthiopie à faciliter l’accès humanitaire sans entrave à toutes les parties du Tigré, à déclarer un cessez-le-feu et à entreprendre un processus politique pour mettre fin la crise qui y sévit.
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