Papy Mayolo, gérant d’un restaurant établi dans la commune de Kasa-vubu, a exprimé ses regrets pour avoir moins enregistré les clients amoureux dans son établissement le mercredi 14 février 2024, jour de la Saint-Valentin, et subi ainsi une perte financière.
À Kinshasa, la capitale de la RDC, la Saint-Valentin a été célébrée par certains couples congolais dans une atmosphère empreinte de timidité. Les restaurants et les terrasses, cependant, n’ont pas connu l’affluence attendue pour cette fête emblématique.
« Nous avions prévu des commandes de boissons pour plus de 100 personnes, mais malheureusement, moins de 50 personnes ont occupé nos sièges », déplore M. Papy Mayolo. Selon lui, la crise économique pourrait être un facteur déterminant incitant certains couples à préférer célébrer cette fête chez eux.
Par contre, au centre ville des couples amoureux étaient visibles dans quelques restaurants vêtus en tenue rouge noire, fleurs ou sac à cadeau à la main.
Par ailleurs, pour de nombreux fidèles chrétiens, la Saint-Valentin est perçue comme une fête profane, voire diabolique, et la célébrer serait considéré comme un péché.
A cet effet, le Réseau des Femmes Leaders pour l’accès à la parole RFLAP, une organisation de défense des droits des femmes et des jeunes filles avaient tiré la sonnette d’alarme en exhortant les jeunes filles à célébrer l’amour à cette occasion dans une attitude de responsabilité.
Cette perspective religieuse a probablement contribué à réduire la participation à cette célébration romantique dans certains milieux.
Amara CHUKWU
