Sous examen au Sénat : La loi portant protection et responsabilité des défenseurs des droits débattu au sein de la société civile

La salle de conférence Gahuzi Biega a servi du bâtiment Teme n’a Teme dans la commune de Kinshasa, a servi de cadre lundi 29 mai 2023, aux membres de la société civile et la commission nationale des droits humains pour débattre sur l’évolution de l’état de lieu de la loi portant protection et responsabilité du défenseur des droits de l’homme en RDC.

Cette loi qui se trouve actuellement à la chambre haute du parlement a suscité des vifs sujets au niveau de la société civile congolaise.

D’entrée de jeu, cette conférence avait pour objectif de ramener les acteurs de la société civile à comprendre le bien fondé de cette loi, définir des stratégies de communication ainsi que définir les actions urgentes à mener pour sa promulgation.

Faisant l’état de lieu, le groupe de travail a souligné que la loi sur la défense et la protection des droits humains a été voté le 12 décembre 2022 à l’assemblée nationale et transmis au sénat pour une seconde lecture.

En effet, le groupe de travail a ému le vœu de voir cette proposition de loi du défenseur des droits humains être adoptée par le sénat tout en tenant compte des observations et suggestions de la société civile.

Par ailleurs, la CNDH a au cours de cette conférence proposé de réserver cette tâche de défense des droits qu’aux juristes congolais. Une option qui n’avait pas rencontré les avis des membres de la société civile.

Pour les activistes des droits humains, la commission nationale des droits de l’homme est censé de collaborer avec la société civile en lieu et place de l’écarter loin de la lutte.

« On ne peut restreindre le travail que mène les défenseurs des droits de l’homme au profit des juristes « , a laissé entendre Mme Astrid Ntambwe, une icône de la société civile en RDC.

Parmi les actions urgentes à mener, le groupe de travail a noté l’identification des sénateurs par circonscription sénatoriale; la stratégie des SMS marmites; les appels directs et révision du plan de plaidoyer; la sensibilisation médiatique; la disposition d’un argumentaire à distribuer aux sénateurs ainsi que l’élaboration de la liste des sénateurs par circonscription.

Ruth Cibamba

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