Sud-Kivu : Le TGI de Kamituga condamne le meurtrier de Charline Kitoko Safi à 15 ans de prison ferme

Le jugement du prévenu Destin Mutu U’ngi Wa-Ubile accusé du meurtre de sa femme, Charline Kitoko Safi, journaliste à la radio Vision Shala, de la station de Kamituga est tombé mardi 15 février 2022, a-t-on appris d’un des médias de la province du Sud-Kivu.

Le Tribunal de Grandes Instances de Kamituga a condamné le prévenu à 15 ans de prison ferme avec des dommages et intérêts à l’endroit de la famille de la défunte.

C’est après plusieurs audiences publiques tenues en chambre foraine de 4 jours à Kamituga dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu, avec l’appui l’Association de femmes de médias, AFEM en collaboration avec des organisations qui militent pour les droits de la femme et Free Press Unlimited (FPU), Fonds Egalité et d’autres organisations de défense de droit des femmes.

D’après les premières informations données par le collectif des avocats de la partie civile conduit par le Pr. Arnold Nyaluma, le meurtrier de Charline Kitoko Safi s’est opposé à payer aussi les dommages et intérêts de 1$ américain symbolique pour l’Association des femmes des médias (AFEM), et 25.000$ pour le père et la mère de la défunte.

S’agissant du frère, sœur et l’état congolais, le Tribunal des Grandes Instances de Kamituga oppose au condamné de payer comme dommages et intérêts de 10.000$ au frère, 10.000$ à la sœur et de 1Millions des francs congolais pour l’état congolais.

En claire, au cours de la dernière audience en chambre foraine tenue à Kamituga, le Ministère Public a proposé 20 ans de servitude pénale au prévenu Destin Mutu U’ngi Wa-Ubile pour coup et blessure ayant entraîné la mort de Charline Kitoko Safi. Et la partie civile-AFEM a plaidé pour que le prévenu soit condamné à perpétuité en l’arrêtant sur le champ avec le payement de 1Million et 1 dollars américains comme dommages et intérêts. Pour la mère de la défunte (25.000$), le père de la défunte (25.000$), le frère et la sœur de Charline (25.000$ chacun) et 1$ pour l’association de femmes des médias, AFEM.

Charline Kitoko Safi est morte dans la matinée du 4 janvier 2022. Des analyses du corps faites sur demande du procureur, ont aussi prouvé que Charline Kitoko Safi a succombé des coups et blessures qui lui ont été infligés par son mari l’accusant de l’ivrogne.

Rachel Rugarabura JRI/AMA

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