Moïse Balagizi, une figure éminente de la société civile en République Démocratique du Congo, a pris part du 22 au 24 avril 2024 à Nairobi, aux travaux du parlement Panafricain sur le cadre juridique du projet de loi type sur l’egalité entre les femmes et les hommes dans les États membres de l’Union africaine. Au cours de ces travaux, il a plaidé pour le renforcement des engagements au niveau du parlement Panafricain.
Dans son plaidoyer pour l’égalité entre les hommes et les femmes au sein de l’Union africaine, Moïse Balagizi a voulu s’assurer que le cadre politique et le projet lui-même intègrent les points de vue et les aspirations des peuples africains conformément au mandat du ParlementPanafricain.
Il a mis en avant les avancées significatives de la République démocratique du Congo en matière d’égalité des sexes, soulignant l’existence de lois et la ratification de plusieurs instruments internationaux et régionaux.
Restauration de la paix à l’est de LA RDC…
Tout en saluant l’engagement du Président Félix Antoine Tshisekedi en faveur de l’égalité des chances, Moïse Balagizi a lancé un appel vibrant à l’Union africaine et au Parlement Panafricain pour renforcer leur soutien à la RDC dans la restauration de la paix à l’Est du pays, condition essentielle au développement des femmes.
Il a condamné fermement l’agression de la RDC par le Rwanda et les violences sexuelles qui en découlent.
La poursuite des travaux avait connu la participation de diverses institutions telles que la Commission de l’Union Africaine (CUA), la Commission Africaine des droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), du Conseil Économique, social et Culturel de l’Union africaine (ECOSOCC), du Représentant du centre de l’UA pour l’éducation des femmes et des filles (CIEFFA), du personnel du parlement Panafricain des parlementaires régionaux (CEMAC,CEDEAO, SADC, EALA, UMA) , des membres du gouvernement et parlement kenyan (pays d’acceuil) ainsi que des représentants de la société civile et des experts internationaux.
Le Parlement Panafricain (PAP), a été créée par l’article 17 de l’acte constitutif de l’UA pour garantir la pleine participation des peuples africains au développement et à l’intégration du continent, joue un rôle central dans la promotion des droits des femmes conformément aux normes internationales et régionales.
Amara Chukwu
