Cinq membres du Collectif des Organisations de la Société Civile pour l’Éducation et la santé (COSCES) et de l’équipe de sensibilisation du projet « Accès à l’information aux femmes de la Commune de la N’sele » du programme Voix et Leadership des Femmes (VLF), ont lancé un cri d’alarme au gouvernement congolais pour une prise en charge des textes protégeant la femme et la jeune fille congolaise.
Au cours d’une série des émissions radiophoniques enregistrées dans les médias à Kinshasa, les membres de COSCES ont martelé leur message de sensibilisation sur les violences conjugales et les droits à l’Éducation.
Selon Mme Astrid Tambwe, une des animatrices de ce projet, l’objectif de la campagne menée pendant près d’un mois dans la commune de la N’sele avait pour but de promouvoir le narratif approprié au droit des femmes en langues nationales afin que les femmes de toutes les couches sociales portent les responsabilités et les rôles d’ambassadrices qui les hisseront au sommet de l’égalité homme-femme en République Démocratique du Congo et promouvoir la loi n°15/013 du 1er Aout 2015 portant modalité d’application des droits de la femme et de la parité, conformément à l’article 14 de la constitution qui statut en faveur de l’égalité des droits de chances et de sexes dans toute la vie nationale, notamment la participation équitable de la femme et de l’homme dans la gestion des affaires de l’État.
Une autre sensibilisatrice, Me Fofinah Ntumba a martelé que l’intervention du gouvernement congolais par le biais du ministère de la justice s’impose afin de multiplier de séances de formation et de partage d’expériences avec les femmes ménagères, maraichères de la commune de la N’sele sur les violences conjugales.
« La Ministre du Genre, Famille et Enfant doit collaborer avec les ONG de défense des droits de la femme pour la vulgarisation en quatre langues nationales sur les notions des violences basées sur le genre », a-t-elle laissé entendre.
Parlant de l’impact de ce projet, Mme Godwin FILA a souligné que les femmes de la commune de la N’SELE ont été mieux outillées dans la connaissance des droits des femmes et leurs rôles au sein de leur environnement immédiat ; sur la promotion de la loi n°15/013 du 1er Août 2015 dans les quatre langues nationales est effective sur toute l’étendue de la commune de la N’SELE.
Par ailleurs, les sensibilisatrices de ce projet ont fait savoir qu’un accent a été mis sur la qualité de l’éducation de la jeune fille, les filières de formation à choisir et l’accès aux nouvelles technologies.
« Les femmes de la commune de la N’SELE ont finalement adhéré aux activités entreprises en vue de promouvoir les droits des femmes », a laissé entendre Grâce Ngyke.
Il sied de noter que COSCES est une ONG dirigée par Mme Marie Kyet MUTINGA, militant pour la promotion du genre et de la parité, la promotion du dialogue permanent entre les communautés, la promotion de l’éducation formelle et non formelle, la promotion et la défense des droits humains, la réhabilitation et la création des structures sociales.
Olive KANGUNDU