Dans le cadre de l’organisation de ses tribunes d’expression populaire, l’Association Congolaise des Femmes journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) a organisé samedi 08 avril 2023, sa troisième conférence débat en ligne entre les hommes genrés et les femmes leaders.
La thématique abordée lors de cette conférence webinaire était placée sur l’impact de l’utilisation de l’internet face à l’éducation des enfants mineurs : Avantage et désavantage des NTIC.
Sous la facilitation de la Présidente de l’ACOFEPE Grâce Israëlla KANGUNDU et du Coordonnateur de JACUA, M.Gustave Cibangu, cette session avait connu la participation des trois intervenants de haute facture. Il s’agit de Mme Astrid Tshimanga, Coordonnatrice nationale de El’As Initiative ASBL ; Mme Sarah MANGAZA journaliste au média en ligne Environews ainsi que M.Nathan Susungu Coordonnateur de Hope Live ASBL.
Prenant la parole pour la première exposition, Mme Sarah Mangaza a d’abord défini le concept support numérique comme est un ensemble d’éléments matériels dans lesquels les informations scripto visuelles, audiovisuelles sont déposées, soit codées à l’aide de caractère (lettre, chiffres ou symboles).
Mme Sarah a défini un enfant mineur selon la loi congolaise comme tout individu n’ayant pas encore atteint l’âge de la majorité civile tel que fixé par la loi n°87/010 du 1er août 1987 portant code de la famille.
Pour Mme Sarah, cet enfant doit bénéficier de l’accompagnement des parents sans condition.
Le Support numérique peut être avantageux à l’intérêt des enfants mais ils doivent bénéficier de l’encadrement des parents pour apprendre L’Éducation numérique, a recommandé Mme Sarah Mangaza.
Pour la deuxième Intervenante, Mme Astrid Tshimanga qui a centré son exposé sur la responsabilité des parents dans l’exposition des enfants aux réseaux sociaux.
Mme Astrid Tshimanga s’est appuyée sur les articles 26 et 28 de la loi n°09/001 janvier 2009 portant protection de l’enfant stipulant que : »Toute personne exerçant l’autorité parentale sur l’enfant veille sur la qualité de l’information à laquelle l’enfant accède.
Reconnaissant que les réseaux sociaux ont un non côté de faciliter l’accès à l’information à une grande vitesse de communication sous forme d’images ou vidéos, la coordinatrice de El’As Initiative ASBL a déploré le revers de la médaille qui crée une dépendance dérangeant la gestion du temps auprès de l’enfant.
« Cette déviation propage des anti-valeurs et la dépravation des mœurs… », a laissé entendre Mme Astrid Tshimanga.
Pour elle, les parents doivent maintenir la communication permanente avec les enfants mineurs, discuter avec eux sur ce qu’ils suivent sur les réseaux sociaux et canaliser leur jugement, ainsi que de continuer à propager les bonnes valeurs.
Par ailleurs, le troisième intervenant M.Natha’ Susungu a mentionné que les parents doivent s’assumer pour une prise en charge totale de l’éducation des enfants surtout avec l’utilisation du support numérique.
Soulignons que ces tribunes d’expression populaire initiées par ACOFEPE et le RFLAP ont pour but d’accorder un espace d’échange entre les hommes genrés et les femmes leaders sur des questions d’actualité et de société mais aussi donner accès à la parole aux filles et aux femmes.
Amara Chukwu
